
Voici ce que représentent 60 € par an pour un foyer déjà dans la misère : plusieurs kilos de pâtes, de riz… de quoi manger plusieurs semaines. Mais ça, les politiciens d’aujourd’hui ne peuvent pas le comprendre, encaissant des millions de Big Pharma (Pénicaud, Buzyn), de Rothschild (Macron), sans oublier les gros salaires de ministres et de députés, se faisant offrir des costumes à €… ; oui, pour sûr, ces gens ne peuvent pas comprendre.
4,83€, c’est un sac de courses dans un magasin hard-discount.
La baisse de 5 euros par mois des aides au logement (APL) annoncée le weekend dernier par le gouvernement a eu l’effet d’une bombe chez les jeunes et ceux qui ont connu la précarité lors de leurs études. Ce coup de rabot, très impopulaire et dont la paternité se refile comme une patate chaude par l’ancien et l’actuel gouvernement, n’en finit plus de faire réagir.
Lundi 24 juillet, la polémique a pris une tournure inattendue quand la députée La République en Marche Claire O’Petit a justifié cette baisse en expliquant au micro du HuffPost que c’était « ou ça, ou on augmente les impôts ». Avant de lancer: « Mais bon sang, allez voir ailleurs… Ça va messieurs dames. Si à 18, 19 ans, 20 ans, 24 ans, vous commencez à pleurer pour 5 euros, qu’est-ce que vous allez faire de votre vie ? ». Puis de persister et de signer sur RMC: « À cette époque-ci, les étudiants sont chez papa-maman. Excusez-moi, je ne pleure pas ! »
Cette controverse a largement fait réagir les internautes sur les réseaux sociaux, comme Merry Laballe. Cette jeune active de 28 ans, installée à Bruxelles, a poussé la démonstration jusqu’au bout en montrant concrètement ce que les étudiants peuvent mettre dans leur panier de courses pour 5 euros.
« Avec mon ami Lorenzo qui est en fin d’études on a eu l’idée d’interpeller les gens avec une initiative effectivement concrète, raconte Merry Laballe au HuffPost. On est allé chez LIDL où j’avais l’habitude de faire mes courses près de ma cité universitaire à Montpellier. Et on a rempli un panier classique étudiant en prenant les produits les moins chers. On en a eu pour 4,83 euros ».Résultat des courses: un sac bien rempli et plus de 20.000 interactions sur Twitter.
Pour Merry Laballe, entendre dire que cette somme ne représente rien la révolte. « Quand j’étais étudiante, je percevais chaque mois 291 euros de bourse et 48 euros d’APL, précise cette déçue du socialisme engagée à l’époque auprès du MJS. Je me souviens parfaitement de la situation précaire qui était la mienne alors, j’étais souvent à découvert à la fin du mois. Si cette baisse avait été envisagée pendant […]
Gary Assouline – HuffPost