Ces grandes firmes pharmacochimiques ont quasiment toutes été condamnées pour des scandales ayant conduit à la mort de centaines de patients, elles sont condamnées régulièrement ou du moins dénoncées pour leur pratique de prix prohibitifs qui empêchent les malades de se soigner. On sait par exemple que les médicaments ont différents prix selon qu’ils sont vendus dans un pays riche comme la France ou moins riche comme l’Égypte par exemple. Il est de surcroît inconcevable, quelle que soit la raison invoquée, de vendre un traitement à 35 000 € pour six mois seulement. Bref, le fait d’avoir mis la santé des gens, et donc leurs vies, entre les mains du capital criminel, les mains tachées de sang du CAC 40, on ne pouvait qu’obtenir ce résultat, aujourd’hui.
Pourtant, malgré ces très nombreux scandales, nous avons encore des gens qui osent affirmer que l’industrie pharmacochimique est essentielle pour l’avenir de l’humanité !!! C’est le cas par exemple de l’actuel ministre français de la santé, ce qui en dit long sur les scandales sanitaires à venir. Ça promet !
De la médicalisation de la grossesse et la prévention active du cancer от Le Libre Penseur на Rutube.
En Afrique du Sud, la commission de la concurrence a ouvert une enquête contre trois géants de l’industrie pharmaceutique mondiale : Roche, Pfizer et Aspen.
Ils sont soupçonnés de pratiques irrégulières. Ce sont les associations de défense des patients atteints de cancer qui ont donné l’alerte sur les pratiques jugés discriminatoires et les prix excessifs pratiqués par plusieurs compagnies pharmaceutiques, qui violeraient aussi la loi en appliquant des tarifs différenciés entre secteur privé et public.
Le cancer du sein est le plus répandu en Afrique du Sud. Et c’est le laboratoire Roche qui commercialise le médicament prescrit pour le traitement de cette maladie.
Mais son coût en Afrique du Sud est prohibitif : pour un traitement de 6 mois, les patients du secteur privé doivent débourser au moins 35 000 euros. Tant et si bien que de nombreuses assurances santé refusent tout simplement cette prise en charge.
Les autorités sud-africaines ont aujourd’hui de « bonnes raisons » de penser que Roche et sa firme biotechnologique basée aux États-Unis, profitent de leur position pour fixer leurs prix, tout en manipulant les brevets pour empêcher l’entrée sur le marché de médicaments génériques.
Les accusations sont similaires pour l’américain Pfizer également visé pour « des surfacturation présumées sur ses traitements du cancer du poumon ». Quant au laboratoire sud-africain Aspen, grand producteur de génériques, il est accusé « d’utiliser sa position dominante pour la surfacturation d’anticancéreux vitaux. »
Cette dernière firme pharmaceutique a démenti, en rappelant que les prix des médicaments sont fixés en accord avec le ministère sud-africain de la Santé.
RFI