À l’instar du FBI aux États-Unis comme démontré lors de nombreux procès, ou tout simplement de la CIA via l’opération Gladio en Europe, le Canada utilise les mêmes techniques et ce procès de Monsieur John Nutall et de Madame Amanda Korody le prouve amplement. On apprend donc que la Gendarmerie royale par l’intermédiaire d’un agent infiltré a poussé ce couple à commettre un attentat !
On retrouve d’ailleurs dans cette affaire un mimétisme parfait avec les techniques utilisées par le FBI aux États-Unis aux États-Unis avec l’utilisation de gens marginalisés, fragiles voire déficients mentaux. On retrouve en Europe également ce même schéma avec l’utilisation de jeunes qui ont souvent fréquenté les asiles psychiatriques.
On retrouve d’ailleurs dans cette affaire un mimétisme parfait avec les techniques utilisées par le FBI aux États-Unis aux États-Unis avec l’utilisation de gens marginalisés, fragiles voire déficients mentaux. On retrouve en Europe également ce même schéma avec l’utilisation de jeunes qui ont souvent fréquenté les asiles psychiatriques.
D’ailleurs la motivation de la juge Catherine Bruce de la cour suprême de la Colombie-Britannique est claire comme de l’eau de roche :
« En d’autres mots, le monde a assez de terroristes. Nous n’avons pas besoin que la police en fasse d’autres à l’aide de gens marginalisés […] » !
Du coup, lorsque l’on entend certains commentateurs politiques et autres chroniqueurs à la solde du pouvoir nous expliquer qu’il est inconcevable et inimaginable que l’État commette de tels crimes, cette affaire démontre le contraire sans oublier l’histoire qui pullule de ce genre d’anecdotes.
Une juge de la Cour suprême de Colombie-Britannique a ordonné l’arrêt des procédures contre John Nuttall et Amanda Korody, reconnus coupables d’avoir comploté un attentat à la bombe devant le palais législatif de Victoria en 2013.
Leur condamnation avait été suspendue le temps d’un deuxième procès les opposant aux forces de l’ordre. Au cours de ce deuxième procès, la défense a prouvé que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et son agent d’infiltration avaient utilisé une manœuvre visant à encourager le couple à passer à l’acte.
John Nuttall et Amanda Korody ont été libérés après le prononcé de la décision de la juge vendredi, mais ils ont rapidement été de nouveau arrêtés par les policiers pour répondre en Cour provinciale à une demande d’engagement de ne pas troubler l’ordre public se rapportant à une activité terroriste, déposée par le Service des poursuites pénales du Canada.
Ils ont été libérés une deuxième fois, mais sont soumis à des conditions de libération sévères pour la prochaine année.
D’autre part, la Couronne n’a pas encore décidé si elle porterait la décision en appel.
John Nuttall et Amanda Korody ont déjà passé trois ans en détention.
Source : Service des poursuites pénales du Canada
La GRC est allée trop loin
Dans sa décision, la juge Catherine Bruce de la Cour suprême de la Colombie-Britannique affirme que la GRC est allée trop loin et qu’elle a piégé le couple pour l’inciter à commettre un attentat. Elle ajoute que les deux personnes ne disposent pas de capacités intellectuelles suffisantes pour organiser un attentat seules.
« En d’autres mots, le monde a assez de terroristes. Nous n’avons pas besoin que la police en fasse d’autres à l’aide de gens marginalisés […] », a-t-elle déclaré lors de la lecture de la décision, vendredi.
Selon la juge Bruce, la GRC a profité de la fragilité mentale de John Nuttall et d’Amanda Korody pour les manipuler. « L’élaboration d’un tel plan demande un effort énorme, ce que les accusés sont incapables de réaliser », a-t-elle noté.
Mère soulagée
La mère de John Nuttall a exprimé son soulagement à la sortie du tribunal. « J’ai ressenti tellement de colère pendant toute cette épreuve, cela a été une situation très difficile à vivre pour moi. Je ne ressens pas de haine envers la police, je vais continuer à respecter leur travail, car ils sont humains et mettent leur vie en danger chaque jour. Il y en a des mauvais et ce sont ceux-là que mon fils a rencontrés. Je prie pour que cela n’arrive plus jamais », a-t-elle dit.
Le Service des poursuites pénales du Canada a mentionné en après-midi qu’il faisait appel de la décision.
Pour sa part, la GRC a déclaré dans un communiqué qu’elle respectait la décision de la juge. La police fédérale a aussi rappelé que ses priorités étaient notamment de « détecter, perturber et prévenir les menaces contre la sécurité nationale ».
Ici Radio Canada