Voici enfin une bonne décision, excellente même, puisque comme tout le monde sait, cette technique est extrêmement polluante du fait de la quantité impressionnante de produits chimiques toxiques qu’elle utilise afin de de réaliser cette hydrofracturation. Il reste à se poser une question simple, pourquoi l’Algérie s’entête-t-elle à utiliser cette technique criminelle alors qu’elle figure parmi les pays possédant les plus grands gisements de gaz au monde. Comment se fait-il que certains pays interdisent cette technique car trop dangereuse pendant que d’autres osent affirmer le contraire ? La science diffère-t-elle d’une nation à l’autre ? À moins qu’il ne soit question que de lobbying et de volonté délibérée de detruire la nature…
Le gouvernement Couillard met un terme définitif à l’exploitation des gaz de schiste par fracturation, mais permettra cette technique dans les autres types de roche.
« Désormais, au Québec, l’exploitation et l’exploration des hydrocarbures sont interdites, à moins de satisfaire aux règles les plus rigoureuses, afin d’assurer la protection de notre environnement », a résumé le ministre des Ressources naturelles, Pierre Moreau, lors d’une conférence de presse, mercredi.
Il sera donc possible d’exploiter le gaz de schiste uniquement si l’on s’abstient d’avoir recours à la fracturation, ce qui a peu de chance d’être rentable. Cette formation rocheuse est notamment présente dans la vallée du Saint-Laurent.
Milieu urbain
Toutes les activités au sol seront interdites en milieu urbain, ainsi que dans une zone additionnelle d’un kilomètre.
Il sera aussi interdit de réaliser des activités gazières à moins de 300 m d’une résidence privée et à moins de 550 m d’un édifice public (école, hôpital, etc.).
De plus, les MRC auront le droit de délimiter les secteurs qu’elles jugent incompatibles avec l’activité pétrolière et gazière, selon le ministre. L’exploitation en milieu hydrique sera interdite en toute circonstance.
« Tous les projets éventuels d’exploration, de production et de stockage d’hydrocarbure au Québec devront faire l’objet de l’acceptabilité sociale », a également précisé le ministre Moreau.
Il a ajouté que ces nouveaux règlements ne menacent pas les projets gaspésiens de Galt et de Bourque, mais rendent impossible celui de Haldimand.
Opposition insatisfaite
Pour le Parti québécois, cette nouvelle mouture des règlements ne va pas assez loin. Il accuse le gouvernement de pondre une réglementation à « géométrie variable », parce que la fracturation sera impossible dans les basses terres du Saint-Laurent, mais permise en Gaspésie.
Malgré cette accusation, un gouvernement péquiste refuserait de mettre un terme aux projets de Galt et de Bourque en Gaspésie, parce qu’ils sont « en cours d’autorisation ».
Faiblesse
Pour leur part, Greenpeace, Nature Québec et la Fondation David Suzuki ont unanimement déploré la faiblesse des nouvelles consignes.
« Les règlements proposés pavent la voie à l’exploitation pétrolière et gazière, et vont totalement à l’encontre de l’Accord de Paris et des […]