Cette information absurde et choquante nous inspire une multitude de réflexions. D’abord, est-ce le dollar qui ne vaut plus rien où est-ce l’art qui n’a plus aucun sens au point qu’un vulgaire tableau de peinture soit vendu près d’un demi milliard de dollars ? Est-ce un hasard si le tableau le plus cher du monde représente le Christ ? Il est clairement blasphématoire et insultant que le symbole du salut spirituel soit devenu celui de la représentation et de la matérialisation la plus crasse de l’humanité moderne. Il est d’ailleurs assez risible de voir des imbéciles heureux, se croyant intelligents, civilisés et raffinés, ayant traversé le monde, attendre leur tour pour voir cette peinture ! N’est-ce pas là le point le plus effrayant de toute cette mascarade, loin devant le prix exorbitant de la toile ! Pour finir, il n’est pas impossible qu’un jour on nous explique que cette toile était fausse ; la bêtise humaine étant insondable en ce Kali yuga, plus rien n’est impossible…
Ce tableau de Leonard de Vinci est la peinture la plus chère au monde
Un tableau du peintre italien Léonard de Vinci a été adjugé mercredi 450,3 millions de dollars lors d’enchères chez Christie’s à New York, pulvérisant le record de la peinture la plus chère du monde. Au terme d’une séquence échevelée de 19 minutes, « Salvator Mundi » (Le sauveur du monde), dernier tableau du maître encore en possession d’un collectionneur privé, a laissé loin derrière « Les Femmes d’Alger (version 0) », de Pablo Picasso, vendu 179,4 millions de dollars en 2015.
Dans une salle chauffée à blanc, les enchères pour « Salvator Mundi » ont démarré à 70 millions de dollars, et ont ensuite monté pas moins de 53 échelons jusqu’à 400 millions de dollars, devenus 450,3 millions avec commissions, frais et taxes. À mi-parcours, comme souvent, l’affaire s’est résumée à un duel entre deux acheteurs anonymes, qui passaient leurs ordres au téléphone, par le biais des vendeurs de Christie’s. À 200 millions, une clameur s’est élevée du public, visiblement composé de beaucoup de visiteurs peu habitués à l’atmosphère feutrée des ventes. Le coup de marteau final a lui déclenché un tonnerre d’applaudissements et d’exclamations.