
Il est où le pognon qu’ils disent ? Ces gens sont censés défendre la liberté et la démocratie alors que quelques euros ont eu raison de leur union.
Charlie-Hebdo va mal, et cela ne devrait pas s’arranger. Les attentas du 7 janvier dernier ont laissé « un vide énorme » au sein de la rédaction d’après Zineb El Rhazoui. La journaliste franco-marocaine qui affirme avoir failli être licenciée s’est confiée à l’AFP.
Une gestion contestée
« Comment veut-on qu’un journal qui a essuyé un cataclysme pareil aille bien quatre ou cinq mois après ? », a déploré Zineb El Rhazoui lors de l’interview. Selon elle, de nombreux membres de l’équipe devraient prochainement suivre l’exemple de Luz et démissionner. La jeune femme n’a toutefois pas voulu donner de noms. Elle s’est également épanchée sur la direction de Charlie-Hebdo qu’elle trouve désastreuse depuis le drame des attentats. « Les garants de la ligne éditoriale ne peuvent pas être des avocats de l’entreprise ou du personnel administratif recruté après les attentats et qui essaie de faire les choses de façon bureaucratique », s’est-elle indignée. « Charlie a par exemple recruté une directrice des ressources humaines après les attentats (…). Pour une équipe de même pas 30 personnes ! Ça ne s’est jamais vu à Charlie ». La journaliste a également déclaré qu’une nouvelle formule de l’hebdomadaire devrait bientôt voir le jour.