Décidément ces hommes politiques n’ont aucune limite dans l’indécence et le pathétique. Cette excuse qui consiste à dire que les militants ramassaient les chaises à la fin des meetings ou que lui-même réglait la sono avec ses petites mains d’ingénieur du son, est non seulement fausse mais elle est grossière. Comme si 90 % du tarif résidait dans le réglage de la sono et non pas dans la location elle-même, le transport et l’installation ! Faire croire de surcroît que la commission de contrôle des comptes de campagne est là pour garantir l’exactitude de ceux de Monsieur Macron, faut vraiment mépriser les Français profondément pour oser dire ça après le scandale Bygmalion ! D’autant qu’il ne faut pas oublier que ce sont eux qui ont mis en place les règles et qu’ils savent parfaitement les contourner.
La situation est très simple, il suffit de comparer les facturations des événements réalisés par GL Events pour connaître le fin mot de l’histoire et savoir si les ristournes réalisées au candidat Macron sont justifiées et légales ou si elles représentaient une tricherie. D’autant que le manque à gagner de GL Events doit être récupéré par le fisc, c’est du pur abus de bien social. Les accusations sont très graves !
Sur France 3, dimanche, le secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires est revenu sur les avantages qu’aurait reçus Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle de la part de la société GL Events.
Julien Denormandie n’a pas échappé à la question. Invité de « Dimanche en politique » sur France 3, dimanche 6 mai, le secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires a réagi sur la polémique en cours au sujet des avantages qu’aurait reçus Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle de la part de la société GL Events.
Pour ce pilier de la jeune garde du président, « c’est un faux sujet ». En France, dit-il, « vous avez une entité qui s’appelle la Commission nationale des comptes de campagne qui a validé les comptes de campagne » du candidat Macron.
« Vous comparez des choux et des carottes »
Selon Mediapart (article payant), le mouvement lancé par Emmanuel Macron a bénéficié de « cadeaux » via des remises de GL Events sur ses prestations, notamment pour des locations de salle et de matériel lors de meetings. Des remises de 30%, 50% et parfois même de 100%, s’étonne le site d’information.
Julien Denormandie se défend : « Vous comparez des choux et des carottes ». « Moi j’ai fait tous les meetings. À la fin, c’est nous, les adhérents, les salariés du mouvement, qui enlevions toutes les chaises ». Il explique aussi avoir donné un coup de main pour installer « la sono avant le meeting.» De là à justifier ces possibles réductions ? « C’est un des éléments », répond le secrétaire d’État.
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