Il est évident que Monsieur Philippe Poutou est aujourd’hui, en France, le seul politicien ayant le courage de s’attaquer frontalement au système ; il l’avait déjà prouvé lors du débat à la présidentielle et il en remet une couche aujourd’hui. Ce genre d’intervention télévisée est très important car cela démontre à quel point les journalistes sont complices du système, il suffit de voir leur comportement face à Philippe Poutou, de bien observer leur visage et la gêne occasionnée. Ces journalistes sont les chiens de garde de la ploutocratie.Il faut savoir, rappelons-le, que l’information à propos de la mise en garde à vue de Monsieur Bolloré, patron de Canal+ et de CNews, n’a pas été traitée sur cette chaîne d’information continue jusqu’au moment de la mise en examen. Ce qui en dit long sur la liberté de la presse en France, une presse omnipotente, dirigée par des milliardaires et des industriels, paradoxalement et généreusement subventionnée par l’État …
Propriétaire de la chaîne, Vincent Bolloré est soupçonné de corruption dans l’enquête sur l’attribution de concessions portuaires en Afrique de l’Ouest.
La scène n’a pas eu l’air d’amuser la journaliste Laurence Ferrari. Invité de son émission sur CNews, l’ancien candidat du NPA à l’élection présidentielle, Philippe Poutou, a demandé à la présentatrice des nouvelles de Vincent Bolloré, jeudi 26 avril. Propriétaire de la chaîne, Vincent Bolloré est mis en examen pour corruption d’agent public étranger, complicité d’abus de confiance et de faux et usage de faux, dans l’enquête sur l’attribution de concessions portuaires en Afrique de l’Ouest.
« Comment va Bolloré ? Vous avez des nouvelles ? Il est sorti de garde à vue et peut être mis en examen ? Il n’y a plus d’immunité patronale ? » questionne l’ancien candidat d’extrême gauche. « La justice est indépendante, elle travaille, monsieur Poutou. (…) Je n’ai pas de nouvelles. Vous n’en avez pas, vous ? » lui a répondu Laurence Ferrari dans une séquence repérée par « Quotidien ».