Voici un autre exemple de crapule algérienne qui a dirigé le pays pendant des années de la période Bouteflika et qui est venu vivre en France en achetant des biens fonciers de plusieurs millions d’euros avec la complicité active de l’Élysée, des services de renseignement et de Tracfin : c’est l’exemple type des biens mal acquis !
C’est ainsi que sont pillés les pays africains depuis des décennies, c’est ainsi qu’ils sont dirigés par des voyous, des escrocs dont le seul but est de servir des intérêts étrangers.
Parmi les dossiers des 25 ex-responsables impliqués dans des affaires de corruption que doit ouvrir, dans les prochaines semaines, le tribunal de Sidi M’hamed , Le Soir D’Algérie évoquait un personnage qui a jusque-là su se faire discret : l’ex-ministre des Affaires étrangères et ancien président du Conseil constitutionnel, Mohamed Bedjaoui.
Aucun élément du dossier de ce vieux retraité millionnaire installé dans une somptueuse résidence dans… la capitale française (évidemment).
Ainsi, pour cette figure emblématique de l’ère Bouteflika, c’est à Paris qu’il s’est fixé. Plus précisément dans un somptueux appartement à Neuilly face au bois de Boulogne et à deux pas de la Fondation Louis Vuitton. L’un de ces ghettos chics au voisinage trié sur le volet par un prix au mètre carré avoisinant les 15 000 euros !
Dans son enquête portant sur les biens mal-acquis des oligarques algériens installés en France, le magazine français L’OBS rapporte dans son édition du 25 Juillet 2019, que ce monsieur a refusé de s’exprimer sur la provenance de toute sa fortune.
« M. Bedjaoui ne vous recevra pas finalement »
Posté derrière la porte en verre de l’immeuble de style haussmannien, le bras droit de l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères est catégorique : « M. Bedjaoui ne vous recevra pas finalement. »
Ainsi, « l’entrevue qu’il nous avait proposée au téléphone pour évoquer ses biens en France est tout simplement annulée », commente le magazine.
Il a « changé d’avis », lance l’interlocuteur de l’Obs. Il ajoute : « M. Bedjaoui n’a aucune raison de vous parler. Ces questions doivent être réglées entre Algériens. »
L’OBS ajoute : « L’ancien ministre, ex-diplomate, qui, la veille, nous assurait au téléphone « je n’ai rien à me reprocher tout est en règle », refuse donc d’expliquer comment ses revenus de haut fonctionnaire lui ont permis d’acheter en 2011 ce très grand appartement à une princesse saoudienne pour 3,45 millions d’euros ».
Visite guidée de la Résidence-Musée d’un diplomate Algérien…
Commentant l’information, la page Choufchouf rapporte le commentaire et les photos d’une journaliste algérienne qui a eu l’opportunité de visiter cet appartement.
Elle le décrivait ainsi, dans un commentaire sur son profil Facebook :
« Je me suis cru au musée du Louvre »
« Plus de 200 M2 , il m’a raconté qu’il a refait toute la décoration , une décoration des années 30. J’ai vu des tableaux hors de prix, un tapis orné de plus de 800 perles rares qui lui a été offert et autres. Je me serais cru au musée du Louvre.
Il a une chambre en forme de U où il a classé tous ses trophées, rangé tous les cadeaux qu’il a reçus lorsqu’il occupait de hautes fonctions et qui, à mon humble avis, reviennent au peuple et à l’Algérie et doivent figurer dans des musées.
J’ai vu un cadeau de Gamal Abdel Nasser d’Égypte, des cornes d’Ivoire …… et celui qui m’a le plus marqué : une copie du Premier Décret que l’Algérie a signé avec Les États Unis d’Amérique que Condoleezza Rice ancienne secrétaire d’État lui a offert lors d’une visite officielle, …etc ».
25 juillet 2019