Le gouvernement autrichien a décidé de mettre fin à l’obligation vaccinale car il estime que le variant omicron ne représente plus aucun danger pour la santé publique ni pour l’hôpital. Il faut dire que malgré les restrictions et la mise en place d’une tyrannie sanitaire extrêmement violente en Autriche, le plafond des 75 % de double dosés n’a jamais été dépassé, concernant la 3e dose, à peine 56 % des Autrichiens ont accepté de se faire injecter. C’est donc un échec total, cuisant, la peur ne fonctionne plus et les gens ne veulent plus de ces produits hasardeux aux effets indésirables nombreux. Faut-il ajouter qu’au mois de mars dernier une vague de contamination extrêmement importante – cf. image ci-dessous – a été constatée en Autriche malgré 75 % de vaccinés, ce qui rend cette dernière totalement inefficace !
« Il faut désormais vivre avec le Covid. » Le gouvernement autrichien a annoncé, jeudi 23 juin, l’abandon total de sa politique de vaccination obligatoire contre le Covid-19.
« Nous allons donc mettre en œuvre une série de mesures, ce qui signifie la fin de la vaccination obligatoire », a déclaré le ministre de la Santé Johannes Rauch, lors d’une conférence de presse à Vienne.
Cette loi n’est pas jugée par la commission d’experts “nécessaire, que ce soit d’un point du vue médical ou constitutionnel” et a créé “une profonde division au sein de la société autrichienne”, a expliqué Johannes Rauch. La stratégie “avait été mise en place dans un contexte différent”, avec des unités hospitalières surchargées, a-t-il souligné. “Mais le variant Omicron a changé les règles, a ajouté le ministre écologiste. Même ceux qui avaient accepté de se faire vacciner sont maintenant réticents à se faire administrer une nouvelle dose”.
Le texte était entré en vigueur le 5 février, une mesure inédite dans l’Union européenne (UE) et qui avait suscité une forte opposition d’une partie de la population de 9 millions d’habitants. L’ensemble des résidents de plus de 18 ans étaient concernés, à l’exception des femmes enceintes, de ceux qui ont contracté le virus il y a moins de 180 jours et enfin de ceux qui peuvent se faire exempter pour raisons médicales. Finalement, le gouvernement avait décidé de suspendre l’application de la loi face à la moindre dangerosité du variant Omicron.
Photo d’illustration : Une manifestation contre l’obligation de vaccination contre le Covid-19, le 8 janvier 2022, à Vienne (Autriche). (ASKIN KIYAGAN / ANADOLU AGENCY / AFP)
France Télévisions23 juin 2022