À la publication de cet article, hier dans les colonnes du point -une feuille de chou coutumière de la diffamation- j’ai très rapidement alerté les tweetos sur la véracité douteuse des accusations portées par Aziz Zemouri, grand mythomane devant l’Éternel, multirécidiviste depuis plus de 2 décennies maintenant. Rappelons qu’il a été condamné par la justice à de nombreuses reprises et même lorsque c’est lui qui attaque en justice Martine Aubry qui l’avait accusé d’avoir bidonné un reportage sur France 2, il perdra son procès après que le juge a confirmé le bidonnage ! Il a perdu ses procès contre Bernard Tapie, dans l’affaire Luc Besson…
Lamentablement, les vautours et les hyènes de Twitter ont plongé les pieds joints dans l’escroquerie zemourienne ! Avant d’aller plus loin, nous vous invitons à lire l’article ci-dessous, publié aujourd’hui sur Mediapart par David Perrotin et Antton Rouget qui démontre à quel point l’enquête de Zemouri est catastrophique. C’est à peine croyable ! Tout le récit de l’article initial est quasiment faux, c’est impressionnant. Il parle d’une fille du couple Garrido/Corbière qui aurait, selon lui, plus ou moins 3 ans, alors qu’elle en a 9 et la confond avec sa grande sœur de 19 ans ! Le rédacteur en chef du Point Étienne Gernelle s’est excusé de cet article qui a déjà été retiré du site.
Parmi les adversaires du couple, nous avons notre super philosophe Raphaël Enthoven qui s’est lamentablement ridiculisé dans un tweet dans lequel il se moque du parti LFI ! Quant à son copain Éric Naulleau avec qui il présente son émission sur Paris Première depuis le départ d’Éric Zemmour, il s’est régalé et a publié un tweet ordurier reprenant la diffamation du Point. Rappelons à nos lecteurs que la reproduction d’un article diffamatoire vaut diffamation en droit pénal. Diffuser et rediffuser un article peut vous faire condamner en correctionnelle. Tenter de se défendre à la barre en affirmant que l’on n’est pas l’auteur de l’article initial, ne suffira pas à se tirer d’affaire. Ce qui explique que toutes ces personnes se sont rendues coupables du délit de diffamation. Aziz Zemouri affirmait dans son article qu’il avait rencontré cette femme de ménage, mais face aux journalistes de Mediapart il affirme l’inverse ! L’adresse de l’appartement n’est pas la bonne ; pour ce qui est du jour où la femme de ménage assurait prétendument la garde de la gamine, le couple détient la preuve qu’elle était chez sa grand-mère ! Ils ont également la preuve de la scolarisation de la gamine à Bagnolet et ont présenté la preuve qu’ils ont déclaré aux URSSAF une aide ménagère il y a quelques mois. Une constante chez Zemouri consiste à faire fi de l’aspect contradictoire qui doit guider une enquête journalistique ; il ne prend pas la peine d’appeler les personnes concernées pour vérifier ses informations. Bref, la seule chose qui est juste dans cet article semble être les noms et prénoms du couple, le reste est bidonné.
Du coup, le couple de trolleurs, amateurs de fake niouzes, Enthoven/Naulleau va immédiatement s’engouffrer dans la brèche en criant au Thénardier et en en faisant des tonnes. Aucune précaution oratoire ne sera prise ! Que des affirmations extrêmement graves et lourdes de sens, ce qui démontre leur incompétence crasse dans le domaine du journalisme et de l’information. Quant au Ministre de la Vérité Éric Naulleau, Grand Chambellan moralisateur, il s’est lamentablement ramassé en soutenant Éric Zemmour dont tout le monde a en tête le score ridicule « remporté » aux dernières élections présidentielle et législatives ; il vient de se ramasser une 2e fois en reprenant les propos d’Aziz Zemouri…
Quant à Caroline Fourest, idem. Elle affirme que les 2 députés LFI sont coupables d’esclavagisme, sans la moindre précaution de langage. Rappelons que c’est ce genre de zozos qui, à longueur de journées, donnent des leçons au monde entier et aux « complotistes » qu’ils accusent de diffuser de fausses informations ! C’est à crever de rire. Rappelons également que Laurent Ruquier avaient décidé il y a quelques années de ne plus jamais inviter Caroline Forest car elle avait menti dans son émission afin d’atteindre Aymeric Caron et de lui nuire !
À remarquer également qu’en moins de 24 heures, les 2 journalistes de Mediapart ont réalisé une enquête beaucoup plus sérieuse et beaucoup plus poussée que celle d’Aziz Zemouri ; c’est dire à quel point ce dernier est incompétent !
Me concernant, il n’était pas compliqué de comprendre que ce papier était un tissu de mensonges car nous connaissons Aziz Zemouri depuis 2018, il avait publié un papier d’une extrême violence, multipliant les diffamations et les mensonges. Ce papier a fait beaucoup de mal à notre travail car il est repris systématiquement par nos adversaires politiques. Pourtant il est d’un ridicule assez affligeant dans la mesure où il a été complété par le droit de réponse de la magistrate mise en cause par Aziz Zemouri qui l’accusait pratiquement de me protéger. Rien que ça ! Dans sa réponse, la magistrate rejetait véhémentement cette accusation fantaisiste, la traitant même de diffamation. Ce qui est complètement fou dans son article complotiste, c’est qu’il m’accuse d’être à la fois d’extrême droite et islamiste-intégriste ! Un oxymore par excellence car on peut difficilement faire plus contradictoire, mais pour Zemouri ça passe. Prenons l’exemple d’Alexander Samuel ou de Tronche de travers qui se sont empressés de reprendre ce tissu de mensonges, se rendant complices de la diffusion de diffamations. C’est ce qu’a fait dernièrement l’article du journal suisse 24h dans le seul but de pousser à la censure de ma conférence à Etoy ! Bref, cette affaire démontre encore une fois qui sont les vrais diffuseurs de fausses informations à très grande échelle, qui plus est avec l’argent du contribuable, sachant, rappelons-le, que 2 milliards d’euros sont distribués chaque année à la presse-papier qui appartient pourtant déjà à des milliardaires pour une grande partie !
Lundi Zemouri pointera au chômage mais pas en tant que journaliste. Car il aura perdu toute crédibilité pour le restant de ses jours.
La bombe révélée mercredi par Le Point met gravement en cause Raquel Garrido et Alexis Corbière, couple d’Insoumis tout juste élu·es député·es en Seine-Saint-Denis. Selon l’hebdomadaire, ils emploieraient « depuis un an » une femme de ménage « sans titre de séjour » et « soumise à des cadences infernales ».
L’auteur de l’article, Aziz Zemouri, raconte qu’au cours d’un contrôle d’identité qui aurait eu lieu en mai, des policiers auraient contrôlé l’employée de maison de nationalité algérienne et auraient constaté qu’elle n’avait qu’un passeport algérien. C’est à cette occasion que la femme de ménage de 36 ans aurait révélé travailler « jour et nuit » au domicile des deux Insoumis mais également dans un logement parisien censé accueillir les trois enfants du couple pour qu’ils soient « scolarisés dans la capitale ».
Selon Le Point, Raquel Garrido aurait promis des papiers en cas de victoire de Jean-Luc Mélenchon. Et de citer des messages que l’élue aurait adressés à « sa bonne à tout faire » : « “… Je te dis de rester, tu restes, si ça te va pas, y’en a plein dans ton cas qui veulent travailler, mais tu peux oublier tes papiers”, peut-on lire dans un message envoyé par Raquel Garrido », écrit le journal qui affirme que le couple aurait refusé de lui verser l’intégralité de son salaire. « On te met un toit sur la tête, on te fait travailler donc soit t’es reconnaissante, soit je prends quelqu’un d’autre maintenant stop. »
Auprès de ses amis, l’employée aurait insisté : « Moi je veux être en règle mais ici les gens font comme avec des esclaves parce qu’on n’est pas en règle. »
Le couple dément immédiatement ces informations. À la fois dans Le Point, où Raquel Garrido précise avoir recruté des aides ménagères pendant la campagne « à chaque fois avec des personnes disposant de papiers, et bien sûr avec les déclarations Urssaf afférentes ». Mais aussi via un communiqué où il dénonce « un ramassis de mensonges ». Tous deux contestent employer une femme de ménage algérienne depuis un an, avoir un logement à Paris en plus de celui de Bagnolet (Seine-Saint-Denis), avoir scolarisé leurs enfants à Paris, tout comme les SMS cités dans l’article.
À peine 24 heures après la diffusion de l’article, largement diffusé sur les réseaux sociaux avec le surtitre « Exclusif », le directeur du Point Étienne Gernelle a finalement annoncé, jeudi 23 juin, sa suppression. Une décision exceptionnelle, justifiée selon lui par des « vérifications complémentaires », qui auraient donc été réalisées après publication, révélant des « erreurs et manquements à la prudence ». « Nous poursuivons l’enquête pour savoir ce qu’il s’est passé », a expliqué Étienne Gernelle et présenté ses « excuses plates et sincères » à Raquel Garrido et Alexis Corbière.
D’après nos informations, Aziz Zemouri s’est par ailleurs passé du contradictoire avec le couple et ne l’a jamais questionné sur l’ensemble des informations publiées dans Le Point. « Après enquête, il apparaît que vous employez une femme de ménage sans papiers. Avez-vous entrepris des démarches en vue de sa régularisation svp ? », a-t-il seulement demandé avant publication. Après le démenti des deux élus, l’auteur en question a diffusé sur son compte Twitter les SMS supposés avoir été rédigés par Raquel Garrido, en ajoutant que l’employée a travaillé pour eux « au moins jusqu’au lundi 20/06 ».
Le journaliste change de version
Sollicité par Mediapart, Aziz Zemouri maintient la véracité de ses informations et dit « avoir tout vérifié ». Il explique avoir eu l’information du contrôle de police via « une source policière qui n’a toutefois pas réalisé elle-même le contrôle ». Puis il affirme avoir « rencontré la femme de ménage » et avoir pu « consulter sur son téléphone portable les SMS en question pour s’assurer de leur authenticité et qu’il s’agissait bien du numéro de l’élue ».
Mais il ajoute aussi s’être déplacé et avoir pu constater « qu’un chauffeur récupérait la petite fille du couple dans son école à Bagnolet pour l’emmener en voiture dans le XIIe arrondissement de Paris ». Dans son article, il écrit pourtant que tous les enfants du couple sont scolarisés à Paris. En réalité, le couple a trois enfants de 9 ans, 19 ans et 22 ans, et seule la plus petite est inscrite à l’école, mais bien à Bagnolet.
Aziz Zemouri explique ensuite être « entré en contact avec le chauffeur » et s’être rendu au domicile de la femme de ménage, qui serait logée avec « trois autres clandestins dans un taudis dans le XVIIIe arrondissement de Paris tenu par un membre LFI et ami du couple ». « Je me suis déplacé plusieurs fois, j’ai vu la petite fille avec la femme de ménage dans l’immeuble parisien. Je suis aussi allé au domicile de la femme de ménage et devant le domicile du couple à Bagnolet. Encore lundi, j’ai pu voir la femme de ménage et la petite fille devant l’immeuble à Paris », affirme-t-il. Il est catégorique et dit à plusieurs reprises avoir vu la femme de ménage avec la fille du couple à Paris.
Mais questionné plus en détail, Aziz Zemouri change totalement de version. Interrogé sur les dates auxquelles il a vu l’employée garder leur fille, il ne sait plus quoi répondre. Il est pourtant censé l’avoir constaté de visu. « Je dirais mai ou juin », avance-t-il. Aziz Zemouri se montre aussi incapable de décrire physiquement la fille du couple. Lorsqu’on lui demande si elle a bien 3 ans, il répond : « Je dirais un peu plus. » Elle a en réalité 9 ans.
Puis il reconnaît ne « jamais être allé dans l’appartement parisien où elle est gardée ». Il explique finalement n’avoir jamais communiqué avec le chauffeur et n’avoir pas véritablement rencontré la femme de ménage en question. « On s’est parlé par téléphone et par SMS, je l’ai vue mais elle n’a pas voulu de contact », détaille-t-il. « Terrorisée », elle n’aurait pas souhaité échanger. Il raconte s’être rendu dans un square du XIIe et avoir interrogé des badauds qui auraient confirmé voir la femme de ménage régulièrement à cet endroit. Le square en question se situe tout de même à 2,4 kilomètres (30 minutes à pied) de l’ancien appartement du couple.
La preuve principale du journaliste… a été trafiquée
Pour prouver la véracité de ses révélations, Aziz Zemouri explique aussi s’être rendu devant l’immeuble où le couple aurait un logement, au n° 30 de la rue Montéra dans le XIIe arrondissement. « Mais je ne suis pas entré. La femme de ménage m’a envoyé une photo de l’endroit où elle garde leurs filles. On voit bien que c’est leur appartement de la RIVP [régie immobilière de la ville de Paris – ndlr] », poursuit-il. L’employée lui aurait en effet précisé qu’elle gardait les enfants dans l’immeuble dans lequel résidait le couple avant d’emménager à Bagnolet, « au même étage, au 5e, mais en face de leur ancien appartement ». Problème : le couple habitait boulevard Soult et pas rue Montéra.
Comme l’a constaté Mediapart, le cliché que nous a transmis le journaliste censé être la preuve principale est en réalité une photo de l’agence Sipa, illustrant un article de RTL de l’ancien domicile d’Alexis Corbière. Elle a été retaillée pour que l’on ne voie que la fenêtre et plus l’élu à son bureau. Par ailleurs, le couple n’habite plus dans aucun logement RIVP depuis 2017, ce qu’un responsable du bailleur a confirmé à Mediapart.
Un ancien voisin du couple, qui habite encore le quartier, dément catégoriquement à Mediapart. « Je n’ai jamais vu une femme garder les enfants de Raquel Garrido et Alexis Corbière cette année », explique-t-il.
Alerté sur ce point, le journaliste ne sourcille pas. « Franchement, je vous ai envoyé la photo comme je l’ai reçue. C’est n’importe quoi, ça me rappelle le chien policier détecteur d’explosifs qui marque l’arrêt où la police croit que le gars a des explosifs alors qu’ils trouvent des merguez », balaye-t-il. « C’est impossible qu’elle mente. Elle m’a aussi envoyé une photo postée par la grande fille de Raquel sur Facebook en me disant que les parents la laissaient poster n’importe quoi sur le réseau social », persiste Aziz Zemouri. Là encore, le cliché envoyé est une simple capture d’écran d’un post Facebook. Mediapart a aussi pu le retrouver sur la page publique de la fille, dont le nom est facilement disponible sur Internet et dans des articles de presse.
Le journaliste assure ensuite que la femme de ménage était chargée de garder la fille de 9 ans mais aussi celle de 19 ans qui serait, selon son témoignage, « livrée à elle-même ». Il dit avoir un sonore envoyé par la femme de ménage qui prouverait « qu’elle gardait bien les deux filles du couple » et dans lequel « on entend la petite parler ». Dans le contenu que s’est procuré Mediapart, rien ne prouve cela. La femme, avec un léger accent, dit au journaliste : « Bonsoir, cela fait trois fois que j’essaie de vous appeler mais à chaque fois la petite Inès me suit, dans les toilettes, partout, elle croit que j’envoie des messages à sa maman. Donc je vais attendre un peu pour voir si je vais téléphoner. » Ce message vocal, dans lequel elle dit garder Inès, a été envoyé le 14 juin à 18 h 48. Or ce jour-là, la petite était gardée par sa grand-mère comme a pu le vérifier Mediapart. Un message montre Alexis Corbière demander à sa belle-mère de s’en charger. Inès, la grande, était avec des amies dans le XIXe. Celle qu’elle qualifie de petite a par ailleurs 19 ans.
Des documents du couple mettent à mal les infos du « Point »
Interrogée, Raquel Garrido maintient son démenti et annonce déposer plainte en diffamation. Son avocat Me Xavier Sauvignet indique également travailler à la rédaction de plaintes contre X pour « usurpation d’identité » et « faux et usage de faux », à la suite de la diffusion des SMS attribués à la députée et diffusés par Aziz Zemouri sur Twitter.
Mediapart a aussi pu vérifier qu’entre mai et juin, aux dates mentionnées par le journaliste, la fille du couple était récupérée à l’école non par une employée, mais par ses grands-parents. Jamais il n’est évoqué une quelconque personne chargée de la récupérer ou de la garder. « Lundi dernier », le jour où le journaliste affirme avoir pu vérifier que la fille du couple était gardée par la femme de ménage, celle-ci était en réalité avec ses parents… à l’Assemblée nationale, comme le prouve une photo publiée par Le Monde.
Le lundi précédent, c’est la mère de Raquel Garrido qui s’en est chargée. « Oui, va chercher Justine* à 16h30 stp », écrit Alexis Corbière le 14 juin dans un groupe WhatsApp que Mediapart a pu consulter. Plusieurs messages que nous nous sommes procurés montrent qu’entre mai et juin, ce sont bien les parents de Raquel ou ses grandes filles qui étaient chargés de récupérer et garder leur fille. Des déclarations auprès de l’Urssaf montrent par ailleurs que le couple employait et déclarait bien une femme de ménage entre mai et juin.
Enfin, bulletins et photos scolaires prouvent que la petite est bien scolarisée à Bagnolet. La fille de 19 ans, elle, est salariée dans un restaurant comme le montre son emploi du temps consulté par Mediapart. Enfin, après avoir visité l’intégralité de l’appartement, aucune pièce ne peut accueillir une éventuelle femme de ménage. Auprès de Mediapart, Aziz Zemouri concède finalement n’avoir jamais parlé « à des intimes » de la femme de ménage contrairement à ce qui est écrit dans son article.
Si Le Point évoque dans son article une possible saisine du parquet, celui de Bobigny précise en tout cas à Mediapart n’avoir pas davantage d’informations que « ce qui a été publié dans Le Point ». Même chose pour le parquet de Paris. La préfecture de police de Paris, elle, n’a pas répondu à Mediapart.
Interrogé une nouvelle fois sur toutes ces contradictions, Aziz Zemouri persiste : « Je suis sûr de ne pas m’être fait avoir. J’ai montré mes traces écrites. L’échange de SMS entre elle et Garrido est authentique. La femme de ménage est sans papiers et exploitée par Garrido-Corbière. » Il évoque « tout un système » dans lequel les deux élu·es seraient mouillé·es et estime impensable que sa source ait pu se tromper ou mentir. « Comment elle connaîtrait leurs enfants, leur vie perso, leur adresse même à Bagnolet qui n’est pas publique. L’appartement qu’elle sous-loue à un ami du couple avec trois autres sans-papiers, etc. Ça ferait beaucoup de coïncidences pour quelqu’un qui est dans la survie », ajoute le journaliste.
Et de conclure : « J’aurais été manipulé en période électorale ? On a sorti le papier après leur élection. Je ne vois pas bien où est la manip’. Quand on te donne une info, y a souvent un intérêt : mon boulot c’est de checker si c’est vrai ou faux et mon enquête a confirmé tout ce qu’elle m’a dit. »