Au lieu de faire des modèles mathématiques complètement absurdes qui ont démontré leur nullité depuis le début de la crise sanitaire, les super scientifiques de l’institut Pasteur devraient commencer par observer le réel ; leurs conclusions seraient beaucoup plus utiles et efficaces. Si nous prenons juste le cas de l’Écosse, alors que ses habitants sont vaccinés dans une proportion très importante, l’épidémie du variant indien est en train d’exploser et atteint des sommets supérieurs à tout ce qui a existé jusqu’à présent.
Pourtant, 3 800 000 Écossais ont reçu leur première dose de vaccin sur une population de 5 400 000 personnes, ce qui nous donne un taux de 70 % de la population générale ! Étant donné le très haut pourcentage d’efficacité annoncé par les fabricants des vaccins, on ne devrait pas avoir ce type de chiffre, c’est impossible ! On ne peut pas avoir aujourd’hui, avec un taux aussi important de vaccination plus de cas que pendant les 17 derniers mois.
Soit le vaccin est responsable de ces nouveaux cas, soit le vaccin est totalement inefficace contre le variant indien, du coup il faudrait arrêter immédiatement la campagne de vaccination. Dans tous les cas, ceci n’a plus rien à voir avec la science ou la médecine, c’est du pur charlatanisme. S’entêter dans la même erreur, qui plus est, avec autant de preuves démontrant cette erreur, relève de la folie, d’autant que c’est le même argumentaire qui est mis en avant dans différents pays dans le monde.
Une étude de l’Institut Pasteur publiée lundi 28 juin compare les risques de contamination au Covid-19 entre les personnes qui ont reçu un vaccin et celles qui ne sont pas vaccinées.
Si on sait que les personnes vaccinées contre le Covid-19 ont moins de risques de contracter une forme grave de la maladie, les données sur le risque de contaminations des individus ayant reçu une ou plusieurs doses de vaccin sont encore rares. Dans une étude publiée lundi 28 juin, l’institut Pasteur révèle néanmoins qu’« une personne non-vaccinée à douze fois plus de risques de transmettre le SARS-CoV-2 qu’une personne vaccinée », a rapporté Ouest-France mercredi.
Les premiers résultats de l’étude ont été présentés sur Twitter par l’un des épidémiologistes de l’institut Pasteur. Elle s’appuie sur un scénario prospectif de couverture vaccinale de 30% chez les 12 à 17 ans, de 70% chez les 18 à 59 ans et de 90% chez les plus de 60 ans, ainsi que sur un taux de reproduction initial du virus (R0) de 4.
Nous avons étudié comment l'épidémiologie de SARS-CoV-2 pourrait évoluer dans une population partiellement vaccinée. Qui sera infecté? Qui transmettra? Qui sera hospitalisé? Et quelles implications pour le contrôle d'un possible rebond? https://t.co/kExKl8oD7d pic.twitter.com/NhA2T81q7E
— Simon Cauchemez (@SCauchemez) June 29, 2021
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Photo d’illustration : Une dose de vaccin Pfizer BioNTech, dans un centre de vaccination de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), le 28 mai 2021. STEPHANE MAHE / REUTERS
30 juin 2021