Encore une connerie réalisée par Véran dans l’intérêt de Big Pharma qui va coûter des dizaines de millions d’euros à la Sécurité sociale. Qui va rembourser cette somme ?
LES VÉRIFICATEURS AVEC L’INSERM – Traitement prometteur contre le Covid-19, le Molnupiravir est pourtant décrié et parfois comparé au Remdesivir, traitement abandonné dans la lutte contre le virus. La Haute Autorité de santé (HAS) a d’ailleurs décidé vendredi 10 décembre de ne pas autoriser sa distribution en France.
Thomas Deszpot –
MISE À JOUR DU 10/12/2021, 18H38 : La Haute autorité de santé, sur la base de données fournies par le laboratoire, a pris la décision de ne pas autoriser la distribution en France du Molnupiravir. Elle considère en effet que d’autres traitements présentent aujourd’hui de meilleurs résultats, et que l’administration de cette molécule “risquerait d’induire une perte de chance pour les patients, qui ne se verraient pas traités par un traitement plus efficace”. En conséquence, ce traitement ne sera pas utilisé dans l’Hexagone, malgré les espoirs qu’il avait suscités initialement et que le virologue Xavier de Lamballerie a détaillés à LCI.
Le 25 novembre dernier, Olivier Véran affichait son enthousiasme à l’occasion d’une allocution depuis le ministère de la Santé. “En cette fin d’année, la donne va changer”, assurait-il, en référence à l’arrivée imminente du Molnupiravir, un médicament antiviral prometteur développé par le laboratoire américain Merck.
“La recherche a réalisé des progrès considérables et la France est à la pointe pour être l’un des premiers pays au monde à en faire bénéficier les malades”, ajoutait le ministre, tout en précisant que cette molécule serait disponible dès le début du mois de décembre sous forme de comprimés. Potentiellement “prescrit par les médecins généralistes” et “disponible dans les pharmacies d’officine en ville”, le médicament sera réservé aux personnes les plus à risque face aux formes graves de la maladie. En marge de cette annonce, des voix se sont pourtant élevées pour déplorer le manque d’études mettant en avant l’efficacité du Molnupiravir. D’aucuns ont même effectué un parallèle avec le Remdesivir, traitement jugé un temps prometteur en 2020 puis abandonné faute de résultats concluants.
Des résultats complémentaires encore attendus
…