Dame Diallo : éviction logique ou nomination contre nature ?
De quoi parle-t-on en France ces derniers jours ? Pas du chômage systémique qui brise la vie de millions de Français ni de la honte des SDF qui meurent dans la rue, notamment de froid chaque hiver. On ne parle pas non plus de la gestion catastrophique du pays ni de la crise financière imminente qui menace de ruiner une grande partie des gens. Non. Ce qui fait la une des journaux c’est l’éviction du Conseil national du numérique (CNN) de la pauvre Rokhaya Diallo. L’hystérie collective frappe à nouveau. On crie au scandale, à l’infamie ! Des « intellectuels » appellent à la mobilisation générale pour protester. Parmi eux, Edwy Plenel – durablement discrédité par l’affaire Tariq Ramadan – ou encore Marwan Muhammed – l’ancien directeur du CCIF désespérément en quête d’attention médiatique. Que du beau monde en somme. En outre, la quasi-totalité de ce Conseil bidon a démissionné en guise de solidarité à dame Diallo.
La classe des bien pensants est en émoi, car selon elle, dame Diallo ne doit son renvoi humiliant qu’à l’extrême droite réactionnaire. Toutefois, est-ce vraiment étonnant qu’un gouvernement – sous présidence Macron de surcroît, écarte une militante antiraciste qui accuse la France de pratiquer un racisme d’État ? De deux choses l’une, soit dame Diallo est atteinte de schizophrénie à vouloir travailler avec l’« oppresseur » des Noirs, soit c’est une opportuniste de première classe qui tente de faire son beurre tout en se servant d’une organisation fantoche (le CNN en l’occurrence) pour accroître son réseau et sa célébrité, un peu à la mode Harlem Désir (hey l’antiracisme, ça ouvre des portes !). Personnellement, je penche pour la deuxième hypothèse.
Sur Twitter, dame Diallo n’a pas manqué de répondre aux critiqueurs en écrivant1 :
Rappel aux gens qui me reprochent de dénoncer un racisme d’état selon elles/eux incompatible avec mon « statut » et ma liberté d’expression (la Noire que je suis devrait faire des courbettes de gratitude ?) : Obama a été élu président d’un pays dont l’état produit aussi du racisme.
Quelle malhonnêteté intellectuelle ! Tout d’abord se comparer à Barack Obama souligne un manque de modestie déconcertant, étant donné que dame Diallo est très loin d’avoir le talent d’endormissement et de langue de bois d’Obama. Par ailleurs, Obama a été élu. Il a tiré sa légitimité du peuple américain, non d’une nomination due aux petits copinages et arrangements entre amis. Néanmoins, en bonne journaliste fourbe qu’elle est, dame Diallo a cité Barack Obama dans le but de réveiller l’émotion qu’avait suscitée l’élection du premier président métis des États-Unis. La ficelle est un peu grosse.
C’est plutôt à dame Diallo de se souvenir qu’elle n’est qu’une idiote utile dans la mascarade politique de l’antiracisme et qu’elle doit assumer aujourd’hui ses déclarations d’hier. Où est le courage, où est l’intégrité ? Et puis, dites-nous dame Diallo, quels résultats concrets avez-vous obtenus depuis que vous « luttez » pour la cause des Noirs ? Vos propos vous ont-ils valu la prison ? À part parler pour parler, vous montrer à la télé, quelles actions avez-vous initiées ? (épargnez-nous la mention de votre association, de grâce) !
D’ailleurs, comment le CNN, aussi fantoche qu’il soit, a-t-il pu nommer une personnalité participant au zoo télévisuel de Cyril Hanouna ? Rouge aux lèvres, dame Diallo s’affiche dans une émission d’une débilité aussi abyssale que Ow my balls du film Idiocracy. Dame Diallo dispose-t-elle vraiment du niveau intellectuel qu’on lui donne ? La question se pose….
Le poste au Conseil national du numérique était sans enjeu véritable, néanmoins tellement avide avec des dents qui raient le parquet, dame Diallo n’a pas supporté de se faire mettre à la porte comme une malpropre. La réalité est que certaines personnes ne savent pas ce que dignité veut dire et elles seront toujours prêtes à se contenter des miettes que leurs maîtres voudront bien leur jeter au visage. C’est toujours ça de pris.
Alice
1 Vous remarquerez la faute de syntaxe, « gens » étant utilisé au masculin, il devient fautif d’inscrire « elles ». Correction : Rappel aux gens qui me reprochent de dénoncer un racisme d’état selon eux incompatible…Néanmoins l’ensemble de la phrase est bancal, mais c’est un autre débat…