Très belle initiative que celle de La Croix qui publie les noms des victimes SDF morts dans la rue à cause de la démission des services de l’état qui arrivent pourtant à faire gagner des centaines de milliards d’euros aux GAFA et autres entreprises du CAC40 sans jamais réussir à trouver quelques millions pour sauver ces pauvres gens abandonnés par une société aussi riche que la notre !
S’il y a 2 enfants qui meurent de la rougeole on impose à 65 millions de Français de se faire vacciner car c’est bon pour les finances de Big Pharma, l’employeur de Mme Agnès Buzyn. Si vous avez 501 SDF morts dans la rue, on ferme les yeux, on évite d’en parler et on passe à autre chose…
Disparus dans l’indifférence quasi générale, ces hommes et ces femmes mis au ban de notre société méritaient au moins qu’on leur rende ce petit hommage…
L’an passé, en France, un demi millier de SDF sont morts dans un silence assourdissant, victimes de l’indifférence générale et des injustice sociales. Alors, pour leur rendre un hommage public et digne, le journal La Croix a eu une idée magnifique : publier le prénom et le nom de tous ces hommes et de toutes ces femmes assassinés par la misère et le mépris. Une initiative qu’on ne pouvait que relayer.
En 2016, 501 sans-abris de France ont quitté ce monde. La plupart de mort violente (suicide, agression, accident), beaucoup du fait d’une maladie. (Source : Les Morts de la rue)
En moyenne, ils n’avaient que 49,6 ans, soit trente ans de moins que l’espérance de vie d’un Français.Chacune de ces personnes a passé en moyenne douze ans à la rue avant de mourir. L’espérance de vie dans la rue, c’est donc douze ans… Pas plus.
Chacune de ces personnes a passé en moyenne douze ans à la rue avant de mourir. L’espérance de vie dans la rue, c’est donc douze ans… Pas plus…
Sur ces 501 victimes, 46 sont des femmes. Soit 9% du total.
Pour tous ces êtres humains morts dans l’oubli, un cimetière temporaire a été installé mardi 21 mars place du Palais-Royal à Paris. Regardez :
« De plus en plus, malheureusement, on essaie de planquer les pauvres. Ça fait déjà un bout de temps que ça dure, mais ça s’accélère un peu (…) Nous on pense que la pauvreté il faut la voir pour y penser et, du coup, la résoudre. »
« Ils sont comme nous, bourrés de talent. Il faut simplement faire attention à eux, qui se disent invisibles de la rue, savoir les prendre en considération et, peut-être les aimer. »
PositivR