Les soutiens de Monsieur Tariq Ramadan continuent de manipuler les gens avec des mensonges grossiers que tout le monde peut vérifier. Ils continuent à faire croire qu’il est détenu de manière illégale au motif qu’il n’a pas été condamné, alors qu’il est question de détention préventive comme le permet la loi. Ils prennent pour prétexte la maladie alors que des milliers de détenus sont malades et restent néanmoins en prison, autrement ce ne serait pas la prison ! À côté de ces mensonges, ces mêmes soutiens vont oublier de rappeler les nombreuses plaintes pour viol aussi bien en France qu’à l’étranger ainsi que les changements de stratégie de défense de Monsieur Tariq Ramadan qui niait en février dernier tout rapport sexuel même consenti avec les plaignantes et qui a pourtant avoué début juin avoir eu des relations extraconjugales avec au moins cinq femmes dont des plaignantes !
Si ses soutiens pensent que le public peut être noyé et trompé par une abondance d’informations et une victimisation honteuse, les juges seront beaucoup plus difficiles à berner, d’autant qu’ils ont en leur possession un dossier de plusieurs milliers de pages.
« Je suis venue car j’ai été interpellée par la dureté des conditions de détention de Tariq Ramadan alors même qu’il n’y a aucune condamnation.»
Comme une soixantaine de personnes, cette jeune femme est venue manifester au bout du parc des Bastions, à deux pas du consulat de France, pour dénoncer le traitement « inhumain » de l’islamologue genevois, détenu dans l’Hexagone depuis le 2 février et mis en examen pour viols (voir encadré).
Les manifestants, dont une majorité de femmes, se sont présentés comme de « simples citoyens » venus exprimer leur indignation face à une « affaire politisée ». Ils répondaient à l’appel de la Free Tariq Ramadan Campaign. Celle-ci réclame notamment des soins appropriés pour le théologien, qui souffre d’une sclérose en plaques, ainsi que sa libération sous caution. Une lettre adressée au consul de France et lue à voix haute par l’une des participantes, exige des autorités une procédure « équitable ».« On juge la personne médiatique »
« Je suis là symboliquement, explique un trentenaire. C’est choquant de voir que M. Ramadan ne bénéficie pas d’un traitement humain », plaide-t-il. « L’enquête ne peut pas être qu’à charge », estime pour sa part une manifestante. « Là, on juge la personne médiatique », dénonce une autre.
« La présomption d’innocence n’est pas respectée », a relevé à Keystone-ATS un des fils de Tariq Ramadan, Moussa Ramadan, également présent à la manifestation. « La situation est totalement injuste. La libération sous caution a été refusée à mon père, malgré toutes les garanties données à la justice », a-t-il souligné. Selon lui, la santé de son père s’est fortement dégradée. Il marcherait notamment avec un déambulateur.
Des actions ont aussi été menées devant les représentations diplomatiques françaises de plusieurs pays comme les États-unienne, le Royaume-Uni, la Belgique, le Brésil ou encore le Niger. Un rassemblement a aussi eu lieu devant la prison de Fresnes (F), où le Genevois est incarcéré.Quatre plaignantesTariq Ramadan, 55 ans, est en détention provisoire après deux plaintes pour viol déposées à l’automne 2017 par deux Françaises. Le théologien a toujours réfuté ces accusations. Il est aussi visé par une troisième plainte, déposée en mars. Début juin, lors d’un interrogatoire à Paris, le Genevois a reconnu avoir eu des relations extra-conjugales avec cinq femmes, dont la troisième plaignante. En […]
Le Matin