Enfin un long article détaillé sur l’affaire Kamel Daoud dans la presse parisienne. Il était temps. Mediapart vient de publier un papier assez détaillé sur les dessous de ce scandale éditorial qui implique la maison d’édition Gallimard. Cette dernière s’entête à défendre l’indéfendable mais il faut dire que ça n’étonne personne. N’est-elle pas la maison d’édition des pédocriminels Gabriel Matzneff et de Christian Giudicelli ! Rien de nouveau sous le soleil de satan…
Les preuves sont pourtant nombreuses, très nombreuses. Il y a déjà au minimum 28 similitudes recueillies par la victime dans le texte même du livre Houris, prix Goncourt 2021. À cela, il faut ajouter de nombreux SMS et témoignages qui démontrent la proximité de la victime avec l’épouse psychiatre de Kamel Daoud et du coup de ce dernier.
Complotite
Faut-il rappeler qu’il y a déjà deux plaintes en Algérie contre le couple Daoud pour atteinte à la vie privée mais également pour non-respect et divulgation du secret médical. Cette affaire montre également le manque de professionnalisme et l’irrespect du code de déontologie de l’épouse Daoud, psychiatre de la victime pendant de longues années.
Comme on pouvait l’imaginer, il ne reste plus à Gallimard et à Kamel Daoud une seule ligne de défense, celle du « complot » ourdi par les autorités algériennes. Il y a dans cette prise de position un gros risque puisqu’il s’agit de nier l’existence et la souffrance de la victime. C’est d’autant plus inquiétant lorsqu’il s’agit de Kamel Daoud qui se présente devant le monde entier comme un grand féministe défenseur de la cause des femmes. Celui-là même qui a été condamné en Algérie pour coups et blessures volontaires avec arme sur son ex épouse enseignante.
Affaire à suivre…
Déjà sous le coup d’une procédure judiciaire en Algérie, l’écrivain est, selon les informations de Mediapart, désormais assigné en France pour atteinte à la vie privée. Saâda Arbane l’accuse d’avoir utilisé le récit de sa vie sans son consentement pour son roman « Houris », lauréat du prestigieux prix littéraire.
« Il y a toute mon histoire dans ce livre. Il a juste changé les dates, le contexte, le prénom. Je ne suis pas la seule à le penser, tous mes proches m’ont reconnue dans le roman. » Saâda Arbane a encore du mal à s’en remettre. Mais elle est décidée à obtenir justice face à l’écrivain Kamel Daoud, qu’elle accuse d’avoir « volé » son histoire pour son roman Houris, paru aux éditions Gallimard à la fin de l’été, récompensé par le prix Goncourt le 4 novembre 2024 et vendu à plus de 400 000 exemplaires.
Selon les informations de Mediapart, l’écrivain s’est vu remettre par voie d’huissier, jeudi 13 février, à l’occasion d’une séance de dédicaces à Saint-Médard-en-Jalles (Gironde), une assignation à comparaître devant le tribunal judiciaire de Paris, le 7 mai 2025, pour atteinte à la vie privée. Les éditions Gallimard sont elles aussi assignées en justice. Les avocats de Saâda Arbane réclament 200 000 euros de dommages et intérêts.
Depuis des mois, Kamel Daoud réfute ces accusations, expliquant être accoutumé à ce type d’attaques, qu’il qualifie de « diffamation » de la part du régime algérien, dont il est critique. Son opposition au pouvoir a motivé sa décision de s’installer en France avec sa famille à l’été 2023…