Il est toujours consternant d’entendre de telles âneries, aussi stupides et farfelues que celle de déclarer l’avortement compatible avec la religion musulmane. Il est d’autant plus consternant de voir les défenseurs de cette hérésie intellectuelle, faire appel à des arguments modernes, républicains et révolutionnaires ! Cette même révolution qui a eu pour ennemi mortel la religion, qu’elle soit catholique ou islamique. Pour mémoire, rappelons que la révolution humaniste et démocratique a sur la conscience, outre le régicide en 1793, le massacre de 250 000 Vendéens royalistes catholiques, ainsi que, entre 1830 et 1870, de 8 millions d’Algériens massacrés sur l’autel du triptyque maçonnique liberté, égalité, fraternité ! Bel exemple à suivre effectivement !
Concernant l’avortement, c’est une question bien plus grave encore sur le plan intellectuel, se situant au-delà de la question de la liberté de la femme, d’émancipation ou je ne sais quel autre argument stupide, non connecté au réel. C’est une question qui nécessite des dizaines d’heures de lecture, d’analyse, de recherche et qui ne peut être traitée à la sauvette, sur des plateaux télé, par des dégénérées du type Femen. Pour résumer les enjeux, il s’agit tout simplement d’une question existentielle qui concerne la femme et chaque cellule de son corps.
Pour finir, on a juste envie de dire que l’Occident moderne malgré ses choix « lumineux » pour l’avortement, pour la contraception, pour la liberté sexuelle, pour le divorce,… et tout ce qui déstructure le tissu familial et social, s’est retrouvé avec une gent féminine des plus dépressive au monde, la plus grande consommatrice d’antidépresseurs et anxiolytiques en tous genres et la plus solitaire puisque le taux de célibat n’a jamais été aussi élevé de toute l’histoire de l’humanité. Ne reconnaît-on pas un arbre à ses fruits ?
À ce train, on va bientôt nous proposer le prêt à taux halal. C’est la fameuse réforme tripatouillée dans certaines officines, visant à séculariser la vie sociale et à adapter la religion à la modernité, au lieu d’adapter cette dernière à la religion, faisant fi de toute spiritualité. Quelle misère !