Le professeur de droit et constitutionnaliste, Dominique Rousseau, vient de publier un article dans Libération dans lequel il rappelle la place du président de la république française selon la constitution de 1958. Le tyran macron qui ne cesse de répéter à l’envi sur les plateaux télé et la presse corrompue qu’il est le seul à décider et que le reste de la population doit s’exécuter, n’a clairement pas lu la constitution, il ignore totalement son contenu, ce qui est ahurissant. C’est une dérive gravissime de la démocratie française et de l’État de droit comme vous allez pouvoir le constater.
En réalité, en France, ce n’est pas le président qui gouverne, mais le gouvernement avec à sa tête un Premier ministre ; c’est l’article 20 de la constitution. Ensuite, concernant la loi – par exemple la réforme des retraites – c’est le Parlement qui la vote avec en son sein tous les députés de la nation appartenant à tous les bords politiques. C’est le Parlement qui évalue les politiques publiques selon l’article 24 de cette même constitution. Ensuite, le professeur Dominique Rousseau rappelle que le Conseil constitutionnel est le seul à pouvoir se prononcer sur la conformité des lois votées avec la constitution ; c’est l’article 61.
Enfin, l’article 5 nous explique parfaitement quel est le rôle du Président de la république française. C’est écrit noir sur blanc et pourtant tout le monde l’ignore depuis de nombreuses décennies. Le président doit assurer l’arbitrage, et seulement l’arbitrage, avec une veille spéciale concernant le « respect de la constitution », ce qui n’est pas le cas comme tout le monde l’aura compris. Emmanuel macron ainsi que tous ceux qui sont sous son emprise, ne cessent de la violer régulièrement, et en premier lieu les hauts fonctionnaires, laquais de ce tyran.
En d’autres termes, oui, le président de la république peut présenter un programme politique, mais si le parlement n’en veut pas, il doit s’y soumettre et l’accepter. Il ne peut pas contraindre la population et encore moins lui imposer des lois ; c’est la définition même de la tyrannie, de la dictature.