La nouvelle est catastrophique pour l’économie française puisque nous apprenons que les faillites des entreprises ont augmenté de 50 % en 2022. Pourtant l’envolée spectaculaire des factures mensuelles d’électricité et de gaz n’avait pas encore eu lieu. Les entreprises avaient été malmenées par la bêtise des confinements qui les avait obligées à fermer de longs mois et à prendre des prêts garantis par l’État, qu’elles doivent rembourser aujourd’hui. La guerre en Ukraine a également impacté certaines entreprises. Sauf que la situation sera au moins 5 fois plus grave en 2023 étant donnée la spectaculaire explosion des prix de l’énergie. Il s’agit ici de dizaines de milliers d’entreprises qui, au minimum, embauchent de 3 personnes jusqu’à une bonne dizaine, voire 20 salariés. Ce qui fait autant de chômeurs en plus et de cotisants en moins. Avec un tel climat catastrophique, le gouvernement veut néanmoins imposer une réforme des retraites en prolongeant l’âge de départ, ce qui empêchera ces chômeurs de trouver du travail ! Décision politique complètement absurde d’autant que les caisses de retraite accumulent un excédent de plus de 180 milliards d’euros, ce qui rend cette réforme totalement inutile à moins de cacher un autre objectif secret et inavouable.
Bref, 2023 sera une hécatombe pour les entreprises françaises. Entre l’inflation qui plombera le pouvoir d’achat des Français, les PGE qu’ils devront rembourser et l’explosion du prix de l’énergie, elles n’auront qu’une solution, déposer le bilan. Le gouvernement le sait et ne fait rien, au contraire il aggrave la situation en refusant de sortir du marché européen de l’énergie, de chercher la paix dans le conflit russo-ukrainien…
Les faillites ont grimpé en flèche dans toutes les régions françaises.
Le débranchement progressif des aides du « quoi qu’il en coûte », la guerre en Ukraine et le coup de frein de l’économie ont allongé les files d’attente dans les tribunaux de commerce. La poursuite de la crise énergétique en 2023 et les menaces de récession pourraient faire vaciller beaucoup de PME et jeunes entreprises fragilisées par les longues années de pandémie.
Un an après l’éclatement de la guerre en Ukraine, la tendance à la baisse des faillites d’entreprises a-t-elle commencé à s’inverser ? Après plusieurs années de « quoi qu’il en coûte», le ciblage des aides va-t-il précipiter beaucoup de PME et TPE dans la difficulté ? L’ampleur de la récession en 2020 (-7,9%) avait laissé craindre une déferlante de faillites en France et en Europe. Mais les différents dispositifs d’aides mis en œuvre sur les trois dernières années ont plutôt bien protégé une grande partie du tissu productif tricolore. Mais après cette parenthèse, l’onde de choc provoquée par la guerre en Ukraine a changé la donne.
Selon un bilan d’Altares dévoilé ce mardi 17 janvier, le nombre de faillites d’entreprises s’est envolé de 50% entre 2021 et 2022, mais sans retrouver son niveau d’avant-Covid. Le cabinet a enregistré 42.500 faillites l’année dernière, contre 28.371 en 2021 et 32.280 en…
Photo d’illustration : Les faillites ont bondi dans la restauration et les brasseries. (Crédits : Reuters)
17 janvier 2023