Il est très intéressant de constater que la mise en place d’une femme au poste de Premier ministre n’est rien d’autre que du maquillage, de la mise en scène. En réalité, cet article du Parisien nous démontre qu’elle n’a quasiment aucune marge de manœuvre étant donné que son propre directeur de cabinet avait été désigné par Macron avant qu’Élisabeth Borne ne soit nommée.
Mais attardons-nous le sur le cas d’Aurélien Rousseau, son directeur de cabinet. Cet énarque est l’exemple parfait de la faillite des élites parisiennes. Déjà, lui qui se présentait comme communiste issu d’une famille de communistes, se retrouve chef de cabinet d’un gouvernement sous la direction d’un ex bankster de chez Rothschild ! N’est-ce pas merveilleux. Deuxièmement, on peut remarquer à quel point les postes qu’il a dirigés pendant sa courte carrière n’ont fait que démontrer à quel point il était incompétent. Faut-il rappeler à nos lecteurs qu’Aurélien Rousseau était le directeur de l’ARS Île-de-France (depuis 2018), la région française qui comptabilise le plus de mortalité Covid-19 ! En tant que directeur de cette administration lourde et inefficace, il est responsable, au même titre que les autres décideurs politiques, de la destruction de l’hôpital public, en l’occurrence de l’AP-HP. Pour finir, faut-il rappeler qu’il a été membre du cabinet de Manuel Valls à Matignon en 2015, ce qui en dit long sur sa personnalité.
“À 19 heures, Élisabeth Borne arrive, émue, à Matignon pour la passation de pouvoirs. Il se trouve qu’elle a déjà un directeur de cabinet. Quelqu’un l’a choisi pour elle : c’est Emmanuel Macron, qui a enrôlé Aurélien Rousseau, la semaine précédente, avant même que le choix de la Première ministre soit arrêté. « Il le connaît, il l’a imposé », glisse un habitué de l’Élysée. Face à un président qui veut tout piloter, la Première ministre – au caractère bien trempé – va devoir affirmer son autorité.”