Si vous croyez que le gouvernement veut sauver la vie des Français alors il faudra nous expliquer pourquoi il continue de fermer des milliers de lits d’hôpitaux en pleine crise sanitaire extrêmement grave ! Vous voyez bien que le discours de la Doxa ne fonctionne pas, il est contraire à ce qui se passe sur le terrain.
Au lieu de dépenser des milliards d’euros dans des tests foireux et une vaccination hasardeuse avec des effets indésirables extrêmement graves et une efficacité plus que douteuse, il eût été beaucoup plus utile et intelligent d’investir cet argent dans la réouverture des dizaines de milliers de lits dont les Français ont besoin au quotidien.
Malgré la pandémie, « le résultat est le même : l’offre de soin diminue », fustige le syndicat Force Ouvrière.
Alors que la fin des restrictions liées au Covid-19 se dessine en France, dans les hôpitaux, le climat social reste tendu. « Il n’y a pas eu de changement de paradigme comme promis par Emmanuel Macron à Mulhouse », a affirmé le secrétaire général de FO-Santé Didier Birig, lors d’une conférence de presse lundi. Le syndicat Force Ouvrière a fustigé la fermeture ou la suppression de plus de 1.800 lits d’hospitalisation au premier trimestre, réclamant que le gouvernement « rompe avec une approche essentiellement financière pour regarder les besoins de la population ».
« Du 1er janvier au 31 mars 2021, en pleine pandémie, nous sommes parvenus à objectiver 1.800 suppressions ou fermetures de lit », a-t-il détaillé.
Selon l’état des lieux effectué par le syndicat grâce à une consultation auprès de l’ensemble de ses membres, il manque à l’appel 19 lits en Normandie, 40 en Bretagne, 224 en Pays de la Loire… Suppressions par décision politique ou fermetures par manque de personnel, « le résultat est le même : l’offre de soin diminue », a fait valoir Didier Birig.FO demande la création de 15.000 postes
Un constat « alarmant » qui n’est pas sans conséquence non plus pour les soignants dont « l’attractivité des métiers dépend fortement des conditions de travail », a-t-il ajouté.
Si « la première phase du Ségur (de la santé) sur les salaires, les carrières, a permis des avancées qui ne sont pas à la marge pour les agents », la question du nombre de lits et des conditions de travail doit « être remise en avant », a insisté Didier Birig, réclamant au ministère de la Santé « un groupe de travail, une conférence pour rediscuter du capacitaire ».
« Nous demandons que l’on renverse l’approche politique en matière de soins, de santé. Que l’on rompe avec l’approche essentiellement financière, économique, qui prédominait jusqu’à maintenant, pour regarder les besoins de la population », a ajouté le numéro un de FO Yves Veyrier.
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Photo d’illustration : « Du 1er janvier au 31 mars 2021, en pleine pandémie, nous sommes parvenus à objectiver 1.800 suppressions ou fermetures de lit », a détaillé le syndicat. (Crédits : Reuters)
AFP
22 juin 2021