Un travailleur niçois a été viré de son boulot pour avoir parlé arabe ! Donc, dans le cas de Khairuldeen Makhzoomi, il ne doit pas parler arabe avec sa famille qui ne parle qu’arabe !!! En comparaison, une allemande dans un avion tunisien au départ de Tunis Carthage ne doit pas appeler sa fille et lui parler en Allemand ! On me dira que ce n’est pas la même chose ! Ah bon ! Ainsi donc, la langue arabe est synonyme de terrorisme, de meurtre de masse !
Bref, le monde est en train de virer imbécile et on trouve ça normal !
L’étudiant exclu s’appelle Khairuldeen Makhzoomi. C’est un réfugié irakien qui étudie à la prestigieuse université de Berkeley.
“Pourquoi parliez-vous arabe dans l’avion ?” Un étudiant irakien de l’université de Berkeley (États-Unis) a été exclu d’un avion à l’aéroport de Los Angeles, rapporte le New York Times (en anglais) dimanche 17 avril. Son tort : un coup de fil, passé en arabe à son oncle de Bagdad (Irak), qui a inquiété un passager.
Les faits se sont produits le 6 avril. Ce jour-là, Khairuldeen Makhzoomi embarque à bord d’un vol Los Angeles-Oakland de la compagnie Southwest Airlines. Il appelle son oncle, pour parler de sa rencontre avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, lors d’un colloque. “J’étais très excité donc j’ai appelé mon oncle pour lui raconter”, explique-t-il au New York Times.
“Il m’a parlé comme si j’étais un animal”
C’est après avoir raccroché qu’il se rend compte qu’il y a un problème. Sa voisine le fixe, puis se lève. Un employé arabophone de la compagnie arrive quelques minutes plus tard. “Pourquoi parliez-vous arabe dans l’avion ?”, lui lance-t-il, avant de l’escorter hors de l’avion. “Il m’a parlé comme si j’étais un animal”, raconte Khairuldeen Makhzoomi, 26 ans.
Un représentant de l’association CAIR, qui défend les droits des musulmans aux États-Unis, explique au quotidien américain que ce cas n’est pas isolé. Selon ses calculs, six musulmans ont été éjectés d’un vol depuis le début de l’année. “Nous sommes inquiets parce que les musulmans sont de plus en plus surveillés et harcelés de manière injustifiée lorsqu’ils voyagent”, explique Zahra Billoo.
Éjecté de l’avion, Khairuldeen Makhzoomi a ensuite été fouillé par les policiers de l’aéroport en public, avant d’être interrogé par trois agents du FBI dans une pièce. Lavé de tout soupçon, il a ensuite pu obtenir le remboursement de son billet.
France TV Info