Tiens tiens, l’avocat franc-maçon Emmanuel Pierrat, accessoirement défenseur de Marc-Édouard Nabe (sic) et de Pierre Bergé (qui ont les deux déposé plainte contre moi via son cabinet parisien) vient de perdre encore un procès ; ce coup-ci ce sera contre la journaliste R. Bacquet après la sortie de son dernier livre Richie concernant les dérives de R. Descoings, ex-patron de Science-Po. Livre, au passage, explosif de violence puisqu’il décrit une élite cocaïnée, alcoolisée et sous acides, totalement droguée, aux comportements sexuels excessifs et dangereux… On y rencontre également un lobby gay très puissant aux manettes du pouvoir, à savoir : le Quai d’Orsay est appelé par les connaisseurs et initiés le Gay d’Orsay, idem pour le Conseil des Tatas qui est la plus haute juridiction de l’État, vous l’aurez reconnu, le Conseil d’État ! C’est M. Emmanuel Goldstein, bankster chez Morgan Stanley qui déposa plainte contre R. Bacqué pour atteinte à la vie privée car il estime qu’il a été outré comme homosexuel, sans parler de son appartenance maçonnique. Rappelons que M. E. Goldstein a été président de l’association des étudiants gays de France ! Bref, une vraie boucherie de décadence effrayante qui forme les élites de la nation ! On comprend mieux maintenant le pourquoi des 8 fautes d’orthographe dans les communiqués de l’Élysée…
La plainte de M. Emmanuel Goldstein est d’autant plus curieuse qu’il appartient à la loge maçonnique Aléthaia qui ne veut rien dire d’autre que « Vérité » et « Dévoilement » ! Il devrait donc être content et fier de dévoiler ce secret de polichinelle connu du tout Paris mais ignoré totalement par le peuple… Car ce n’est que cette partie de la question qui est redoutée, que le peuple comprenne qui est véritablement aux commandes.
Il ressort de ce référé une très intéressante nouvelle : l’appartenance maçonnique ne relève pas de la vie privée dès que cette appartenance est politique et peut informer le public. Excellente nouvelle effectivement qui pourra servir dans le futur.
Un tribunal s’est encore prononcé pour dire dans quelle circonstance la justice considère que l’appartenance à la franc-maçonnerie ne relève pas de la vie privée.
Le 25 septembre 2015, dans son ordonnance de référé, une magistrate du Tribunal de Grande Instance de Paris a jugé que l’appartenance d’Emmanuel Goldstein à la loge Aletheia ne relève pas de «la sphère protégée de sa vie privée». Le banquier Emmanuel Goldstein avait saisi la justice contre les Éditions Grasset et la journaliste Raphaëlle Bacqué pour leur livre intitulé «Richie» (surnom donné par les étudiants de Sciences Po Paris à leur directeur Richard Descoings, de 1996 à sa mort en 2012).
Utile au débat d’intérêt général
Quelle est la motivation de la décision ? Richard Descoings, directeur d’un établissement public, a plaidé son projet de réorganisation de Sciences Po Paris devant une loge maçonnique, des «hommes influents» écrit la juge avec des guillemets. Et la magistrate de conclure qu’il «est incontestablement utile au débat d’intérêt général» de connaître l’identité de la personne qui a permis à Richard Descoings d’être invité dans une tenue blanche fermée (TBF). Pour la juge, cette information éclaire le fonctionnement de l’Etat (puisque Sciences Po Paris a la «charge de former des hauts fonctionnaires de l’Etat»).
Cette jurisprudence rejoint celle de la Cour de cassation (et de plusieurs cours d’appel) qui, depuis dix ans, juge que la révélation de l’appartenance maçonnique d’un responsable politique ne peut pas être sanctionnée au titre de l’article 9 du Code civil (droit au respect de sa vie privée), car c’est une «question d’intérêt général» ou qu’informer le public correspond à un but légitime.
Post Scriptum (le 1er octobre 2015) : Selon mes informations, Emmanuel Goldstein ne fait pas appel de cette ordonnance de référé, mais il a décidé d’engager une procédure sur le fond. Nous attendrons donc une décision définitive avant tout commentaire sur cette affaire : à ce stade, je ne fais que livrer une information. Indépendamment de ce cas, je rappelle la réponse de la justice française (et européenne) à la question : Etre franc-maçon : est-ce de la vie privée ? La réponse est OUI MAIS, car la justice accepte quelques exceptions. Elles sont issues du conflit entre deux droits : le droit au respect de sa vie privée et le droit à l’information. De la même façon, il y a opposition entre le droit de ne pas être diffamé et le droit à l’information (un journaliste diffamateur n’est pas condamné s’il poursuit un but légitime d’information, s’il a mené une enquête sérieuse, s’il a été prudent dans l’expression et s’il n’a pas d’animosité personnelle).