Encore une fois, voici la démonstration que l’entreprise Facebook est dirigée par des voyous qui ne respectent aucune loi ni aucune réglementation depuis le début de sa création. Les déclarations de cette lanceuse d’alerte, Mme Frances Haugen, sont très claires, elles ont été reprises par le Wall Street Journal ainsi que par la prestigieuse émission 60Min de CBS. Reste à savoir comment cette information sera traitée en France et si l’AFP, qui est un partenaire privilégié de Facebook en France concernant la censure de tout ce qui n’est pas Doxa, va traiter ce nouveau scandale impliquant Mark Zuckerberg et son entreprise. En réalité, ce témoignage nous confirme que cette entreprise n’a que faire de la santé des gens puisque seul le profit l’intéresse. L’AFP est également une entreprise commerciale qui doit faire du profit sachant qu’elle est déjà endettée à hauteur de 25 millions d’euros…
Frances Haugen, à l’origine de la fuite de documents internes de Facebook, est apparue pour la première fois dimanche à visage découvert. Auditionnée mardi par le Sénat américain, elle accuse Facebook de choisir « le profit plutôt que la sûreté » de ses utilisateurs.
A quelques jours de son audition par la Commission au commerce du Sénat américain, la lanceuse d’alerte à l’origine de la récente fuite de documents internes de Facebook s’est montrée pour la première fois à visage découvert dimanche. Ancienne ingénieure chef de produit chez Facebook , Frances Haugen a accusé, dans un entretien diffusé dimanche par la chaîne CBS, le groupe de choisir « le profit plutôt que la sûreté » de ses utilisateurs.
L’ancienne employée, qui a quitté l’entreprise au printemps dernier, dénonce plusieurs projets menés par Facebook, dont notamment celui d’une version de son réseau social Instagram pour les moins de 13 ans. Mais elle pointe aussi l’attitude de l’entreprise concernant les fausses informations lors des élections américaines.
France Haugen a, en quittant Facebook, emporté de nombreux documents issus de recherches internes à Facebook et en a confié certains au « Wall Street Journal ». Dans un article publié mi-septembre, le quotidien avait ainsi révélé que Facebook effectuait des recherches sur son réseau social Instagram depuis trois ans pour en déterminer les effets sur les adolescents.
Des recherches d’autant plus controversées qu’elles ont notamment montré que 32 % des adolescentes estimaient que l’utilisation d’Instagram leur avait donné une image plus négative de leur corps lorsqu’elles n’en étaient déjà pas satisfaites. Dimanche dans une interview à CNN, le vice-président de Facebook, Nick Clegg, a tenté de limiter les possibles dégâts qu’allait causer l’interview de la lanceuse d’alerte.
« Nos recherches ou celles de n’importe qui d’autre ne corroborent tout simplement pas le fait qu’Instagram soit mauvais ou toxique pour tous les adolescents », avait déclaré l’ancien vice-Premier ministre britannique dimanche. « Je ne trouve pas surprenant, de façon intuitive, que si vous ne vous sentez déjà pas bien dans votre peau, aller sur les réseaux sociaux puisse vous faire vous sentir encore un peu moins bien », avait ajouté Nick Clegg. Mais l’entreprise californienne a annoncé suspendre le développement d’une version d’Instagram pour les moins de 13 ans , sans pour autant y renoncer.
Fake news : des algorithmes reconfigurés comme avant
Concernant les fausses informations, si Facebook avait modifié ses algorithmes pour réduire la diffusion de celles-ci avant le scrutin présidentiel de 2020 , « dès que l’élection a été terminée », le groupe les a reconfigurés comme avant, affirme Frances Haugen. Selon elle, la décision a été prise « pour donner la priorité à la croissance plutôt qu’à la sûreté ».
Et, affirme-t-elle, c’est à la suite du retour aux anciens algorithmes que de nombreux utilisateurs de Facebook se sont servis de la plateforme pour se mobiliser en vue des événements du 6 janvier. Mobilisation qui a mené à l’intrusion au Capitole…