Le Sénat après sa commission d’enquête rend responsable la ministre Marlène Schiappa du fiasco politico-économique du fonds Marianne ! C’est la moindre des choses étant donné qu’elle est responsable de la mise en place de cette manne financière et de sa propagande médiatique. Il reste à savoir aujourd’hui comment se fait-il qu’elle n’a toujours pas démissionné et qu’elle ne démissionnera pas de son propre chef ? En réalité la réponse est très simple, la France n’est plus une démocratie digne de ce nom, c’est une vulgaire mascarade dirigée par des gens sans foi ni loi, une horde de sauvages sans honneur et sans dignité. Au contraire, après le fiasco du fonds Marianne, sa seule défense restera la victimisation et la théorie du complot en politisant la commission d’enquête sénatoriale afin de ne jamais prendre ses responsabilités.
Comment voulez-vous après une telle gabegie que la jeunesse respecte ces responsables politiques ? Ce type de comportement est extrêmement dangereux car il crée de la défiance, de l’abstention électorale… et à moyen long terme de la violence.
Les sénateurs réunis en commission d’enquête ont dénoncé ce jeudi «l’opacité et la désinvolture» d’un «coup politique» qui a conduit à un véritable «fiasco».
« Opacité », « désinvolture », « fiasco », « coup politique » : la commission d’enquête du Sénat a étrillé jeudi le Fonds Marianne et la secrétaire d’État Marlène Schiappa, en rendant ses conclusions sur ce dossier controversé.
« Le manque de rigueur, l’opacité et la désinvolture ont conduit au fiasco» du Fonds Marianne contre le séparatisme, mis en place en 2021 par Marlène Schiappa, a déclaré le rapporteur de la mission, Jean-François Husson (LR) lors de la conférence de presse au Sénat. «Le constat est sans appel sur la dérive de ce que nous appelons un coup politique ».
Une promesse non tenue
« Nous avons le sentiment que le Fonds Marianne a été conçu comme une grande opération de communication » par la ministre, a encore observé Jean-François Husson. La « promesse » inhérente à ce dispositif, « n’a pas été tenue, ce qui relève pleinement de la responsabilité politique de la ministre », a-t-il poursuivi.
Après l’inspection générale de l’administration (IGA), c’était au tour de la commission d’enquête du Sénat de rendre ses conclusions jeudi sur ce fonds, doté de 2,5 millions d’euros et créé en avril 2021 par Marlène Schiappa, alors ministre déléguée à la Citoyenneté, quelques mois après l’assassinat du professeur d’histoire Samuel Paty par un jeune radicalisé, pour financer sur internet des «contre-discours» à l’islam radical.
«Nous l’avons longuement auditionnée (…) je ne l’ai jamais vue proposer à notre commission d’enquête des éléments tangibles. Elle s’est largement défaussée sur le cabinet, elle a eu beaucoup de pertes de mémoire, il y a certaines prises de parole qui sont consternantes de mon point de vue, et affligeantes», a étrillé le sénateur. Pour le rapporteur, certaines des associations ayant bénéficié du fonds «ont effectué un vrai travail», mais ce n’est pas le cas des deux principales d’entre elles. Au final, le «label» du Fonds Marianne «devient un véritable fardeau», voire «un boulet attaché à l’allégorie de la République», selon lui.
« Détournement de fonds publics »
Figure de la galaxie Macron depuis 2017, Marlène Schiappa a vu son étoile beaucoup pâlir. Elle est aujourd’hui fragilisée, avec des appels répétés à la démission venus de l’opposition de gauche. La secrétaire d’État avait été interrogée lors d’une audition très médiatisée le 14 juin. Le Sénat s’était saisi de ce dossier en mai après plusieurs articles et reportages pointant les faibles réalisations de certaines associations ayant bénéficié de centaines de milliers d’euros de subventions publiques. Le fonds était destiné à développer, sur les réseaux sociaux, des « contre-discours » à l’islam radical…