Mahomet Sifaoui, consultant fantôme de l’Association française des victimes du terrorisme !

Énième grave accusation contre Mahomet Sifaoui, le Droopy de l'antiterrorisme...

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Nous avons clairement l’impression qu’il y a tout un tas de charognards et de hyènes qui se sont créé un petit réseau afin de siphonner l’argent public en réalisant un travail extrêmement médiocre, voire inexistant, dans le domaine de l’antiterrorisme ! On imagine que ce genre de révélation va se multiplier dans le futur et que les langues vont se délier. Tous les musulmans de France et d’ailleurs savaient que Mahomet Sifaoui était une supercherie sur pattes, sauf Yves Calvi, Caroline Fourest, Botul…



De 2015 à 2018, Mohamed Sifaoui a été salarié de l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT), dont l’objectif est d’une grande noblesse, mais où il n’a pas laissé un formidable souvenir. En cause : une assiduité qui laisse à désirer et une mission remportée sur appel d’offres auprès de la mairie de Sarcelles qui a viré au « gâchis » avec la remise d’un rapport d’une grande légèreté. En somme, il y a là, déjà, tous les ingrédients de l’affaire du fonds Marianne…

Sifaoui rencontre l’AFVT courant 2014 et notamment Guillaume Denoix de Saint Marc, qui assure alors les fonctions de directeur général et porte-parole. Une fois le contact noué, de premiers échanges ont lieu et, à la mi-avril 2015, le journaliste rejoint les rangs des salariés de l’association. « C’était une année très difficile pour nous, vous imaginez bien, témoigne un membre du conseil d’administration toujours en poste aujourd’hui, On était une petite association et on a doublé voire triplé nos effectifs. » C’est d’ailleurs ce que mentionne le premier contrat que Sifaoui signe, un CDD de six mois pour 20 heures par semaine et 1 400 euros brut de salaire mensuel : il est embauché « afin d’aider l’association à réaliser des tâches diverses résultant d’une augmentation temporaire du volume d’activité de l’entreprise du fait des attentats survenus au mois de janvier 2015 ». Un avenant prolonge son contrat, puis le 30 décembre 2015, le CDD devient CDI sur la base du même salaire et avec la même amplitude horaire. Mais dès le 1er février 2016, le contrat passe à 32 heures par semaine contre 2 250 euros brut de salaire.

UN SALARIÉ À L’ASSIDUITÉ INÉGALE

Mohamed Sifaoui restera salarié environ trois ans jusqu’à ce que soit signée une rupture conventionnelle au printemps 2018. Un départ vécu par certains membres de l’association comme un soulagement : « Les conseils que donnait Mohamed Sifaoui ne nous convenaient pas. Disons qu’ils n’étaient pas assez nombreux… », euphémise notre interlocuteur de l’AFVT. Un autre cadre de l’association se souvient que l’expert de l’islamisme n’était en effet pas toujours très assidu. À une époque, il aurait même disparu de longues semaines : « Il ne répondait plus au téléphone, il me semble qu’il faisait un documentaire », croit-il se souvenir. Le même témoin est même étonné que le contrat de Mohamed Sifaoui ait duré si longtemps, ne l’ayant pas vu les derniers mois…

Source: Marianne

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