Ce sont des dizaines de milliers de camions qui ont convergé dans les rues d’Ottawa, la capitale fédérale du Canada. Une manifestation exceptionnelle qui aura vu les Canadiens se mobiliser en masse contre cette dictature vaccinale, cette ségrégation et l’atteinte aux libertés les plus fondamentales. Pendant ce temps là, nous apprenons que le Premier Ministre Justin Trudeau – surnommé par certains gaulois réfractaires, le Macron canadien – s’est réfugié en urgence avec sa famille dans un lieu gardé secret, tel un lâche qui n’assume pas sa politique ni ses déclarations sur les non-vaccinés, en les traitant de “racistes et misogynes”. En mode “qu’ils viennent me chercher” (réf. à Macron). Les Canadiens ont entendu, ils ont vu, ils sont venus. Et Trudeau est parti.
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This is the scene in Ottawa as the Trucker Freedom Convoy makes their arrival.
Justin Trudeau has left Canada’s capital city.
So much for “small fringe minority”. pic.twitter.com/uHe5KRBEaX
— Benny Johnson (@bennyjohnson) January 29, 2022
Ils nous disaient qu'on était une minorité. Regardez 😲😲😲au Canada 🇨🇦 Ottawa pic.twitter.com/EsD9LTLCKZ
— 🇫🇷. Or-well (@GillesWell) January 30, 2022
Selon certaines sources, il y a actuellement plus de 1,5 million de patriotes épris de liberté à Ottawa et des dizaines de milliers d'autres arrivent. C'est plus de 2 fois la taille de la population de la capitale. pic.twitter.com/BDrIqm7UeK
— Vert Olive NC (@nc_vert) January 30, 2022
https://twitter.com/BAN05063867/status/1487745712771276801?t=9AGDbCwxgmwLfbXZAedtoA&s=19&fbclid=IwAR3dFUrQV9Z5muzr7D_cRYbU64E8yqCpsU3JidENii9Tf3osUQpkesVMgrA
Les klaxons de la colère
Ils sont arrivés à Ottawa par milliers. « Je dormirai ici pendant des jours, s’il le faut », dit l’un d’eux. Il n’est pas le seul.
L’odeur du diesel est entêtante, les klaxons, tonitruants, le froid, humide, implacable. Sur la rue Wellington, le parlement est plongé dans le soleil et David Crowell, 47 ans, danse de joie.
Ça fait longtemps que je n’ai pas été aussi heureux, s’exclame-t-il, le regard pétillant, exalté.L’ex-contrôleur aérien du Nouveau-Brunswick a perdu son emploi parce qu’il refuse de se faire vacciner. Ça fait des mois qu’il broie du noir.
Je voulais fuir au Mexique. Quitter le Canada pour toujours. Mais, aujourd’hui, l’espoir renaît. Nous sommes de nouveau ensemble, réunis pour notre pays, dit-il avec emphase.
Ensembleest, ici, le mot clé pour tenter de comprendre. Le sentiment d’appartenir à un mouvement, de s’unir pour une cause, se répète, entrevue après entrevue.
Regarde! Regarde!, m’ordonne Crowell. Il désigne des manifestants qui dansent, qui chantent, qui se saluent chaleureusement en criantFreedom!.Tu vois? Tu vois la joie? Les gens sont heureux d’être réunis enfin. Nous sommes partie prenante d’un mouvement historique