Le professeur agrégé de philosophie François-Xavier Bellamy, essayiste et homme politique français, vient de publier une tribune dans le Figaro du 29 décembre 2021 extrêmement violente envers le Conseil d’État comme vous pouvez le constater dans l’extrait ci-dessous ; il relève une contradiction phénoménale concernant la validation du pass vaccinal. Il revient également sur les nombreux mensonges et contradictions de l’exécutif qui affirmait hier ne jamais rendre la vaccination obligatoire et qui aujourd’hui fait pire. Malheureusement, cet intellectuel garde encore un vocabulaire absurde comme celui de croire que le vaccin protège des formes graves de la maladie ! Comment se fait-il qu’au bout de 2 ans, il n’a pas effectué les recherches nécessaires pour définitivement effacer de son cerveau une telle sottise. Il reste néanmoins carré sur le principe de la loi, du droit, de la souveraineté du peuple et de la démocratie.
En dessous de la tribune de François-Xavier Bellamy, le Figaro va publier une autre tribune, celle du malade mental Laurent Alexandre, l’homme qui a absolument tout raté pendant cette crise sanitaire et qui parle encore et encore… Pour lui, le pass vaccinal est essentiel, il faut absolument vacciner 100 % de la population ce qui n’a absolument aucune base scientifique ni médicale, le non-remboursement des tests et les contradictions du Conseil d’État, il n’en a cure ! Il continue à cent pour cent et à toute vitesse dans son TGV covidiste en étant incapable de se remettre en cause et de constater que tout ce qui a été fait à ce jour, et qui a été promu par lui-même sur les plateaux télé, est un échec retentissant, une faillite totale.
« Sur ce point, une mention spéciale doit d’ailleurs être réservée au Conseil d’État, qui a sombré dans l’indignité en se reniant lui-même avec une servilité littéralement pitoyable. En juillet, il avait admis le principe du passe sanitaire à la condition expresse qu’un test négatif permettrait son obtention – sans quoi, écrivait-il, il ne s’agirait plus d’une mesure de protection, mais d’une incitation vaccinale dissimulée. Ne pas délivrer ce passe à des personnes prouvant pourtant qu’elles sont indemnes du Covid constituerait, écrivaient les magistrats, « une atteinte disproportionnée à la liberté d’aller et venir, au droit, au respect de la vie privée et familiale ». Quelques mois plus tard, les mêmes magistrats viennent d’approuver la mesure précise qu’ils interdisaient, et de bénir ainsi l’enterrement de ces principes fondamentaux… »
Nous y voilà donc : alors que le « passe sanitaire » est désormais nécessaire pour les actes les plus quotidiens comme les plus essentiels, il devrait devenir bientôt un « passe vaccinal ».
Avec un peu de recul, le spectacle des reniements gouvernementaux donne le vertige : en février, Emmanuel Macron garantissait qu’il « ne conditionnerait pas l’accès à certains lieux à la vaccination ». En mai, cette condition était imposée, mais seulement pour les « grands rassemblements » de plus de 1000 personnes. En juillet, le passe sanitaire était exigé dans les trains ou les cafés – mais Olivier Véran jurait qu’il aurait disparu « au plus tard en novembre ». En décembre, la restriction est renforcée.
Bien sûr, il est hors de question de nier la réalité de l’épidémie et son évolution difficilement prévisible, qui oblige tous les gouvernements à faire face à l’incertitude. Et bien sûr, écrivons-le de nouveau puisque le dogmatisme au pouvoir voudrait faire de toute réticence un obscurantisme aveugle, il n’est…
Photo d’illustration : François-Xavier Bellamy. François – BOUCHON/Le Figaro
François-Xavier Bellamy
28 & 29 décembre 2021