L’affaire à du coup fait pschiiiiiit au niveau du tribunal étant donné que l’artiste a été relaxé. C’était pourtant une gigantesque affaire d’État que les médias ont alimentée pendant plusieurs jours pour laisser croire au retour de la “bête immonde”… bla-bla-bla. In fine, il ne reste plus grand-chose de cette non-affaire qui représente un président français dirigé par ceux qui l’ont mis en place et qui s’en vantent régulièrement. Il faut dire que la liberté d’expression est à géométrie variable en France, l’esprit “Charlie” n’est pas applicable à tout le monde.
L’affaire avait fait grand bruit en juin 2022, lorsque Léonard Pettote dit Lekto, graffeur avignonnais, avait peint une fresque sur le transformateur du parking des Italiens à Avignon représentant Emmanuel Macron grimé en marionnette aux mains de Jacques Attali.
Après plusieurs renvois, l’audience devant le tribunal correctionnel d’Avignon avait eu lieu le 14 septembre dernier. L’artiste était poursuivi pour injure publique et provocation publique à la discrimination en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion. Sept associations de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, dont la Licra, s’étaient portées partie civile et Jacques Attali avait déposé plainte au moment des faits.
6000 euros d’amende avaient été requis par le ministère public
Derrière ces chefs de prévention, la justice avait été saisie pour trancher sur l’éventuel caractère antisémite de la fresque. Le ministère public avait requis une peine de 6000 euros d’amende dont 2000 euros avec sursis. La décision avait été mise en délibérée à ce jeudi 23 novembre.
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Photo d’illustration : La fresque représentant Emmanuel Macron grimé en marionnette aux mains de Jacques Attali avait fait polémique en 2022. Photo Christophe Agostinis
23 novembre 2023