Nous avons des milliers de témoignages et de nombreuses instances internationales qui condamnent les nombreux crimes de guerre israéliens sur la population civile palestinienne et pourtant l’Occident continue de faire la sourde oreille, de faire semblant de ne rien voir. Ici, c’est la représentante spéciale de l’ONU qui affirme qu’il y a des viols dans les prisons israéliennes et malgré ça, l’intelligentsia occidentale continue de soutenir Tel-Aviv ! Est-ce que le viol systématique de prisonniers palestiniens est considéré comme de la « légitime défense » ?
Décidément le Rubicon a été franchi depuis longtemps, la situation est irrécupérable car l’Occident a sombré dans l’horreur et l’indignité pour longtemps. Il ne peut plus se présenter comme la partie vertueuse de l’humanité, porteuse de lumière et défenseur des valeurs humaines. Non, l’Occident est un monstre, l’Occident est un vampire assoiffé de sang, rien d’autre.
C’est également la démonstration que le sionisme est ultrapuissant en Occident et que c’est lui qui dicte ses règles et qui les impose.
L’ONU demande une réaction face à l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens. Le commissaire aux droits de l’homme a réclamé, lundi 9 septembre, à la communauté internationale qu’elle agisse contre ce « mépris flagrant » du droit international. À cette occasion, la représentante spéciale de l’ONU sur les violences sexuelles dans les conflits a exprimé de sérieuses inquiétudes face aux cas de viols et de violences sexuelles commis contre les détenus palestiniens.
La liste des sévices est dispersée dans plusieurs rapports, mais elle est tellement longue que Pramila Patten a sonné l’alarme lundi. À New York, la représentante spéciale de l’ONU sur les violences sexuelles dans les conflits a pointé du doigt la détérioration des conditions de détention des hommes, femmes et enfants palestiniens sous le régime israélien en détention. Cela depuis les attentats du 7 octobre.
Elle estime que la situation s’apparente à de la « torture sexualisée ». Les fouilles à nu humiliantes seraient répétées, des coups et des électrocutions sur les organes génitaux et l’anus ont été rapportés par les prisonniers libérés, des soldats toucheraient certaines prisonnières de manière inappropriée, et les détenus seraient filmés nus dans des positions humiliantes. Des sévices qui rappellent les scandales d’Abou Ghraïb en Irak ou de Guantanamo, qui avaient placé les soldats américains au cœur de polémiques il y a 20 ans.
En juillet, un détenu palestinien avait été hospitalisé à la suite d’un viol, et la police israélienne a promis une enquête. Mais l’ONU s’inquiète des interférences politiques sur les processus judiciaires en cours. Elle réclame par ailleurs un soutien médical et psychologique nécessaire pour entamer le processus de guérison des prisonniers violentés. Les ONG n’ont pourtant plus le droit de rendre visite aux prisonniers palestiniens depuis le 7 octobre et ne reçoivent plus aucune information du gouvernement israélien…