Cet article de Libération est extrêmement grave et démontre à quel point les élites politiques qui gouvernent la France sont hors-sol et ne respectent même pas la loi qu’elles sont censé avoir élaborée et votée. Il est question ici des collaborateurs des sénateurs qui sont harcelés de manière extrêmement violente puisqu’il s’agit de licenciements, de dépressions et de burn-out et pourtant les signalements ont été effectués conformément à la réglementation, sans aucun résultat. Bizarrement, seul le président du Sénat Gérard Larcher est autorisé à transmettre des signalements au parquet ce qu’il n’a jamais fait. Du coup, certains collaborateurs qui s’estiment victimes de harcèlement ont décidé de déposer plainte contre lui étant donné qu’il a failli à sa mission alors qu’il était obligé conformément à l’article 40 du code de procédure pénale de transmettre au parquet ces dysfonctionnements graves.
Ce sont ces mêmes sénateurs qui ont déposé un projet de loi pour rendre la vaccination obligatoire anti covid alors qu’elle ne fonctionne absolument pas et que les effets secondaires sont très lourds.
Cet article inquiétant dépeint le Sénat comme une secte, un genre de club privé dans lequel les membres se protègent les uns les autres. Chaque sénateur possède une enveloppe de 50 000 € pour ses frais judiciaires alors que son collaborateur est totalement démuni et écrasé par l’institution.
Gérard Larcher visé par des plaintes pour ne pas avoir signalé des faits de harcèlement de sénateurs sur leurs collaborateurs à la justice, selon Libé. Le président du Sénat "risque d'être mis en examen", explique Me Biot-Stuart, l'une des avocates des victimes. #Justice #Senat
— Nils Wilcke (@paul_denton) August 31, 2021
En 2018, le sénateur lui accorde une augmentation de salaire, car "elle travaille bien". Au moment de signer, elle sent la main de l’élu se poser sur la sienne."Dans sa tête, il fallait une contrepartie à mon augmentation. Je me suis demandé ce qu’il était en train de faire"
— Nils Wilcke (@paul_denton) August 31, 2021