Après avoir tenté en vain d’accuser les #GiletsJaunes de complotisme afin de discréditer leur mouvement suite à l’attentat de Strasbourg, voici qu’une autre stratégie a été mise en place par l’exécutif, celle d’accuser d’antisémitisme ce même mouvement ! Il faut dire que c’est bien plus grave puisque l’antisémitisme est condamné par la loi, contrairement au complotisme. On imagine déjà les dessins des caricaturistes parisiens de la Doxa faisant découper des étoiles jaunes dans les gilets des manifestants.
Le problème dans cette histoire d’agression dans une rame de métro de la ligne 4 c’est d’avoir été relayée par l’exécutif immédiatement après avoir été tweetée par le journaliste de 20minutes, Thibault Chevillard ! On reconnaît là l’emballement politique ou médiatique de l’affaire du RER D, une autre agression antisémite grave qui s’est avérée totalement fausse et inventée de toutes pièces. D’ailleurs, on constate de grandes différences entre les tweets du journaliste et le témoignage de la mamie, puisque ce n’est plus elle qui a été déportée mais son père et c’est pourtant ce qu’affirmait le journaliste ! Cette mamie ne confirme pas non plus les propos concernant la non existence des chambres à gaz ! Bref, on retrouve dans cette affaire le même empressement médiatique à monter une affaire d’État à partir d’une simple altercation entre 3 pochtrons et une vieille dame qui d’ailleurs ne semble pas du tout traumatisée par cette rencontre comme elle l’explique très bien dans son interview ; elle n’a même pas envie de déposer plainte ! Dans tous les cas, il aurait été responsable et obligatoire d’attendre les conclusions de l’enquête concernant cette affaire avant de s’étaler avec autant de grossièreté dans les médias ! Ajoutons que si cette histoire se confirme, le comportement odieux de ces trois personnes est absolument inacceptable et condamnable, mais il ne remet absolument pas en cause la lutte légitime et populaire des Gilets jaunes. C’est pourtant ce que veut faire entendre le petit milieu politico-médiatique parisien en mettant tout le monde dans le même sac, afin de se débarrasser de cette fronde qui n’a que trop duré à leurs yeux et dont les conséquences politiques seront lourdes comme vous pourrez le constater dans les jours qui suivent (démission du premier ministre, dissolution de l’Assemblée…).
Le même jour, un peu plus tôt, quelques Gilets jaunes ont entonné le chant de la quenelle, popularisé par Dieudonné, en affirmant que c’est un chant antisémite et que le signe de la quenelle est tout simplement un signe… nazi ! Rien que ça ! Si le signe de la quenelle est un salut nazi inversé que dire du signe qu’Emmanuel Macron a fait à côté du président tchadien Idriss Déby ? Franchement tout ceci n’est pas très sérieux et il n’y a que les élites françaises pour oser affirmer de telles sottises sans rougir de honte. Même Bernard pivot a expliqué dans un tweet qu’il était désespéré que le nom de ce plat lyonnais soit déshonoré et souillé par des « Gilets jaunes antisémites » ! On marche sur la tête !
Encore une fois, comme on vous l’explique depuis maintenant plus de quatre ans, vous savez à quoi sert aujourd’hui Dieudonné et son comparse et associé Alain Soral : à discréditer absolument tout ce quoi ils touchent. Il est aisé de démontrer l’escroquerie Dieudonné en rappelant que ce croquemitaine qui s’est converti dans la vente de cercueils (sic) a arnaqué un grand nombre de ses clients toutes ces années : faux concert pour la paix avec vente de pin’s à 5 euros, fausse candidature à la présidentielle camerounaise, organisation d’un faux match de MMA, le faux chèque d’un million d’euros pour la Palestine… Cela fait maintenant des années que nous dénonçons la supercherie Dieudonné et pourtant absolument aucun média officiel n’a repris nos travaux ! Alors que Dieudonné a perdu toute crédibilité ainsi qu’un grand pourcentage de son public à force de scandales et de mensonges, le système actuel veut le relancer en faisant croire qu’il est la plus grande menace qui puisse exister contre la république (faut croire qu’elle est fragile…) ! C’est tout simplement un mensonge et une manipulation grossière. On comprend ainsi que le système a besoin du couple Dieudonné/Soral afin de faire peur au peuple (concept du management de la terreur dont on a déjà parlé ici), comme ces derniers ont besoin du système pour continuer à faire leur business !
Dieudonné est aussi préoccupé par la lutte des Gilets jaunes qu’il l’est pour la lutte des Camerounais contre leur dictateur et voleur Paul Biya ! Il s’en amuse en utilisant tout ce qu’il peut pour faire le buzz et se faire passer pour un grand dissident qui lutte contre les injustices, tout en espérant se faire un p’tit billet au passage ! Quant à Alain Soral, il ne peut tout simplement pas rejoindre le mouvement des Gilets jaunes car lorsqu’il se réveille comme chaque jour aux environs de 16 heures, le temps de se faire une beauté et de prendre son petit déjeuner, la manifestation est déjà terminée !
Pour finir, toutes ces gesticulations politiques et médiatiques ne font que confirmer à quel point le système est aux abois et qu’il use de toutes les ficelles pour survivre à cette crise historique. Ces accusations de complotisme ou d’antisémitisme ne fonctionneront pas car la crise est réelle et la souffrance de ces millions de travailleurs pauvres n’a que trop duré. Plus la junte au pouvoir va en faire des tonnes, plus le peuple comprendra les techniques de manipulation et sera vacciné une bonne fois pour toutes contre elles. Nous vous remercions et vous prions donc de continuer comme vous le faites, vous êtes juste parfaits.
« J’étais contente de mon esclandre », se félicite Agnès*. Cette femme de « 74 ans et demi » a eu un vif échange, samedi 22 décembre, dans le métro parisien avec trois hommes vêtus de « gilets jaunes » qui ont tenu des propos antisémites et négationnistes. La préfecture de police de Paris a annoncé, dimanche 23 décembre, avoir ouvert une enquête. Franceinfo revient sur cette affaire.
Comment a commencé l’affaire ?
Tout est parti du témoignage de Thibaut Chevillard, journaliste à 20 Minutes. Samedi soir, il raconte avoir été témoin d’une scène choquante dans la ligne 4 du métro. Le journaliste dit qu’un peu après 23 heures, il monte à la station Réaumur-Sébastopol. « A l’intérieur, trois ‘gilets jaunes’, un peu éméchés, hurlant : ‘Macron démission !’ Il s’agissait d’hommes d’une quarantaine d’années, plutôt bon chic bon genre, qui rentraient de la manifestation », commente-t-il.
Les hommes ont ensuite commencé à faire des « quenelles », le geste controversé inventé par le polémiste Dieudonné. « Ce geste est un geste antisémite. Je suis juive », leur lance Agnès, qui les somme d’arrêter. En vain. « Ils ont rigolé. Puis l’un d’eux lui a répondu que les chambres à gaz n’existaient pas », raconte le journaliste….