Il faut savoir déjà que ce monsieur est diplômé de l’ENA, ce qui en soi constitue un véritable handicap, comme vous pouvez le constater. On nous le présente comme le vrai responsable de la sécurité, un personnage brillant (sic) et fin connaisseur des dossiers ! Il suffit de voir le carnage de la gestion des manifestations des #GiletsJaunes pour se convaincre du contraire, d’autant que nous avons aujourd’hui l’exemple algérien qui démontre qu’il est possible de gérer des millions de manifestants sans tuer ni estropier personne !
Mais pour mieux juger des compétences de M. Laurent Nuñez souvenons-nous de ce qu’il faisait entre 2015 et 2017 à Marseille, il a été préfet de police des Bouches-du-Rhône, il a été confronté aux règlements de comptes liés au trafic de drogue phocéen dans lequel il a brillé par son incapacité à y mettre fin ou tout au moins les faire diminuer !
2015 : 24 tués par balles.
2016 : 34 morts…
D’ailleurs rien n’a changé à Marseille, les règlements de compte sont toujours aussi nombreux, le trafic de drogue florissant, bravo pour l’efficacité.
Il aura beau collectionner les médailles et autres breloques comme celles de Chevalier de la Légion d’honneur (2011), Officier de l’ordre national du Mérite (2015), Chevalier des Palmes académiques (2018), Médaille de la sécurité intérieure, échelon or (2017), les résultats sont là, têtus, pour prouver l’inverse.
Dans un pays normal où on jugerait les fonctionnaires selon leur efficacité sur le terrain, Laurent Nuñez et ses semblables seraient au chômage…
Depuis le début du mouvement le 17 novembre, 2 448 personnes ont été blessées côté manifestants et 1 797 parmi les forces de l’ordre, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur.
Il assume, malgré les blessures. Le secrétaire d’État à l’Intérieur a déclaré, dimanche 2 juin, ne pas « avoir de regret » à propos de la gestion des manifestations de “gilets jaunes”, estimant que « ce n’est pas parce qu’une main a été arrachée, parce qu’un œil a été éborgné » qu’il y a eu faute des forces de l’ordre et « que la violence est illégale ».
« C’est une crise inédite depuis 50 ou 60 ans, personne n’a eu à affronter ce que nous avons eu à affronter avec Christophe Castaner et les choses se sont quand même globalement bien passée en matière d’ordre public », a déclaré Laurent Nuñez lors de l’émission le “Grand Jury” sur RTL, LCI et Le Figaro.« Je ne présente pas d’excuse, je m’en remets à la justice de mon pays. » dans le “Grand Jury”
Au même moment se déroulait à Paris une “marche des mutilés” organisée par des “gilets jaunes” dénonçant l’utilisation par les forces de l’ordre de lanceurs de balles de défense (LBD) et de grenades de désencerclement, accusés d’avoir éborgné ou arraché des mains lors des manifestations.
Depuis le début du mouvement le 17 novembre, 2 448 personnes ont été blessées côté manifestants et 1 797 parmi les forces de l’ordre, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur au 13 mai.
Le secrétaire d’Etat à l’Intérieur Laurent Nuñez, le 22 mai 2019 à l’Assemblée nationale. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)