Alors que l’hôpital public français est à genoux, qu’il n’arrive même pas à gérer une simple épidémie de bronchiolite, nous apprenons que le ministre de la Santé exige une économie budgétaire supplémentaire de 600 millions d’euros ! En d’autres termes, la situation va encore s’aggraver avec une fermeture plus importante des services d’urgences, des lits, des embauches… Comment est-il possible de détruire à ce point ce qui sert à sauver des vies et à soigner les malades ? Vous comprenez beaucoup mieux pourquoi le mercenaire Aurélien Rousseau a été mis à la tête de ce ministère, pour obéir et exécuter ces ordres complètement fous et aux conséquences mortelles.
Tel que fixé par l’exécutif, le budget de la Sécurité sociale pour 2024 intègre des économies budgétaires de 600 millions d’euros dans les hôpitaux.
Selon les établissements, les moyens prévus imposent de fait une austérité encore bien plus lourde, qui promet de plomber leurs investissements.
La contrainte est inscrite noir sur blanc. Comme à chaque édition, le gouvernement a fixé un objectif de dépenses des hôpitaux dans son budget de la Sécu pour 2024, dévoilé le 27 septembre. L’an prochain, cette boussole mettra le cap sur des efforts financiers : l’enveloppe prévue « intègre un quantum d’économies de 600 millions d’euros », précise l’annexe du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Autant de marges budgétaires que les établissements devront dégager…
Photo d’illustration : Comme chaque année, l’exécutif a fixé un objectif de dépenses des hôpitaux dans son budget de la Sécu, élaboré sous l’égide du ministre de la Santé Aurélien Rousseau. IP3 PRESS/MAXPPP
12 octobre 2023