Encore une extraordinaire contradiction qui ne choque pas grand monde puisque l’on essaie de nous faire croire que Salah Abdeslam avait des projets d’attentats à Bruxelles alors qu’il a refusé d’aller jusqu’au bout du carnage à Paris en se faisant exploser au SDF ! Comment peut-on arriver à mentir voire délirer de la sorte sans qu’une révolution n’éclate pour faire cesser ce cirque ?
Le suspect-clé des attentats du 13 novembre a été inculpé en Belgique de « participation à des assassinats terroristes » et de « participation aux activités d’un groupe terroriste ».
Depuis son arrestation à Bruxelles, Salah Abdeslam a fait de nombreuses déclarations aux enquêteurs, affirmant notamment qu’il devait se faire exploser au Stade de France. Mais « l’autre information est qu’il était prêt à refaire quelque chose depuis Bruxelles », révèle le ministre belge des Affaires étrangères, dimanche 20 mars, sans donner plus de précisions. « Peut-être que c’est la réalité », estime le ministre, car les investigations qui ont permis la capture de Salah Abdeslam ont mis à jour des armes et un réseau autour de lui à Bruxelles.
Une plainte contre le procureur Molins.
L’avocat de Salah Abdeslam a annoncé dimanche son intention de déposer plainte contre le procureur François Molins, pour « violation du secret de l’instruction ». « La lecture d’une partie de sa conférence de presse est une violation. C’est une faute et je ne peux pas la laisser passer« , a expliqué Sven Mary sur la RTBF.
Il voulait « se faire exploser » au Stade de France.
Depuis son arrestation, Salah Abdeslam « collabore avec la justice belge », selon son avocat Sven Mary. Aux enquêteurs belges, il a indiqué qu’il « voulait se faire exploser au stade de France » le soir des attentats, avant de faire « machine arrière », a déclaré le procureur de Paris François Molins samedi soir. Il a refusé son extradition. Par ailleurs, Salah Abdeslam, qui s’est vu notifier un mandat d’arrêt européen émis par la justice française, « refusera son extradition vers la France », a encore prévenu son avocat. Mais ce refus ne bloquera pas son transfèrement, puisque la décision d’autoriser la remise de ce Français interviendra au maximum « dans un délai de 60 jours à compter de son arrestation », ou de 90 jours en cas de recours, a soutenu samedi le ministère français de la Justice.
Les contrôles aux frontières renforcés.
Samedi, la France a déployé des forces supplémentaires pour « optimiser » les contrôles à ses frontières, a annoncé samedi son ministre de l’Intérieur, jugeant « extrêmement élevé » le niveau de menace.
Ilan Caro,Thomas Baïetto