Vous rendez-vous compte à quel point c’est insultant et humiliant pour le peuple français ? Vous rendez-vous compte que l’ex-président qui a augmenté la dette française de plus de 500 milliards, cet incapable notoire, impliqué dans une dizaine d’affaires judiciaires lourdes, ose se présenter comme le sauveur, la solution à la faillite générale dont il est le principal artisan. Assurément, c’est une très belle leçon de chutzpah.
En petit comité, l’ancien président de la République n’exclut pas l’idée d’un retour en cas de crise grave.
S’il répète qu’il en a fini avec la vie politique, Nicolas Sarkozy n’écarte pas, en petit comité, l’hypothèse d’un retour en cas de grave crise nationale. Il y a plusieurs semaines, avant la révolte des Gilets jaunes, l’ancien président a confié à l’un des nombreux élus qui défilent dans son bureau : « Carla me dit : Nicolas, j’espère que tu vas rester sage. Mais vous avez vu la situation ? Je ne vais pas avoir le choix, je vais peut-être être obligé de revenir… »
L’ancien chef de l’Etat ne s’est pas exprimé publiquement depuis une interview accordée à l’hebdomadaire Le Point, fin octobre. Un entretien dans lequel il n’envisageait pas, alors, un éventuel retour. « Je savais dès le début que le pouvoir était une parenthèse dont on n’est pas propriétaire, déclarait-il. […] J’ai commis des erreurs, il y a des choses que je referais différemment, mais je n’ai aucune amertume, aucun regret. »