Alors que certaines crapules nous expliquent à longueur de journées que l’entité sioniste scélérate adhère à une solution à deux états, cette nouvelle loi prouve le contraire. Toute critique de ce vol de territoires, de cette colonisation continuelle de l’entité sioniste scélérate sera considérée comme de l’antisémitisme, comme un acte immonde qui rappellerait les heures les plus sombres de notre histoire ! Pour ce faire, un nombre incalculable de sayanim ont déjà infiltré les sphères politiques et médiatiques en France à seules fins de distiller leur propagande subversive.
Pourtant, la situation est très claire, il s’agit de droits simples, de droit international, que tout homme civilisé et tout état se doivent de respecter. Malheureusement, dès qu’il est question de l’entité sioniste scélérate, le droit s’efface, la justice disparaît, la civilisation s’écroule, il n’y a plus personne pour défendre ces concepts fondamentaux. Faut-il préciser que cette situation de castration intellectuelle est uniquement occidentale et que la planète entière condamne ces vols et rapines réalisés au nom du troisième temple.
En Israël, l’adoption d’une nouvelle loi permettant au gouvernement de reprendre des terrains privés palestiniens est vue comme le « dernier clou dans le cercueil d’une solution à deux États » par l’Autorité palestinienne.
Adopté lundi, à la Knesset, le parlement israélien, le texte de loi permettra à l’État hébreu d’exproprier des propriétaires palestiniens en Cisjordanie occupée, en reprenant des terrains privés sur lesquels des Israéliens ont construit des habitations sans autorisation.
La nouvelle loi devrait ainsi permettre de régulariser, de façon rétroactive, la construction de près de 4000 logements de colons juifs. La loi prévoit également le versement d’une compensation en argent ou en terrains aux propriétaires palestiniens.
Or, pour l’Autorité palestinienne, il s’agit d’une façon d’autoriser le vol des terres palestiniennes et d’ouvrir la voie à l’annexion de la Cisjordanie.
Dans sa forme actuelle, le texte de loi a été adopté par 60 voix contre 52. Selon l’organisation israélienne anticolonisation, La Paix maintenant, la loi devrait revenir à légaliser 53 colonies dites sauvages et à exproprier au minimum plus de 800 hectares de terres palestiniennes.
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, membre du parti Likoud (droite), avait lui-même affiché des réticences à aller de l’avant avec une telle loi lors de la première lecture au parlement, en novembre dernier. Selon des sources mentionnées par l’Agence France-Presse et l’Associated Press, il espérait que le projet soit enterré lors des débats en commission.
Or, le projet de loi a été farouchement défendu par les élus du parti Foyer juif, un parti nationaliste religieux d’extrême droite, qui milite activement en faveur de la colonisation.
Un dangereux précédent
L’adoption de la loi a suscité l’inquiétude à l’étranger. De Londres au Caire, en passant par Paris, Berlin, Bruxelles, Ankara ou Amman, la loi a suscité des condamnations, la communauté internationale s’inquiétant d’un nouveau coup porté au processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Le président français François Hollande a appelé le gouvernement israélien à revenir sur sa loi, évoquant lui aussi la crainte de la voir servir de base pour l’annexion de la Cisjordanie occupée.
Tobias Ellwood, ministre britannique responsable du Moyen-Orient, a aussi condamné la loi, affirmant qu’elle risquait d’endommager « les relations d’Israël avec ses partenaires internationaux ».
Par voie de communiqué, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a quant à lui sollicité l’aide de la communauté internationale pour faire obstacle à cette nouvelle loi « avant qu’il ne soit trop tard ».
« Les violations systématiques par Israël des droits et des vies des Palestiniens doivent être arrêtées. La communauté internationale a la responsabilité de prendre des mesures concrètes pour protéger le peuple palestinien sous le régime militaire d’Israël, plutôt que de simplement faire des déclarations », a-t-il ajouté.
Saeb Erekat, négociateur en chef de l’Autorité palestinienne, a pour sa part fermement condamné le texte de loi, indiquant qu’il s’agissait-là « du dernier clou dans le cercueil d’une solution à deux États ».
Le coordonnateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nickolay Mladenov a parlé de « dangereux précédent ».
“C’est la première fois que la Knesset légifère dans les terres palestiniennes occupées, en particulier sur des questions de propriété. C’est une ligne rouge très épaisse qui est franchie.” Le coordonnateur spécial pour le processus de paix en Israël, Nickolay Mladenov
Il a prévenu que l’État hébreu s’exposait à des poursuites à la Cour pénale internationale.
Le procureur général d’Israël, Avichai Mandelblit, a prévenu que le texte ne résisterait probablement pas à l’examen de la Cour suprême et qu’en plus il exposait Israël aux poursuites de la Cour pénale internationale (CPI).«
« Le train qui se met en branle aujourd’hui a pour terminus La Haye », siège de la CPI, a dit le chef du parti travailliste israélien Isaac Herzog.
Les défenseurs des droits de la personne et de la cause palestinienne ont pour leur part annoncé leur intention de saisir la Cour suprême israélienne pour faire annuler le nouveau texte qui contreviendrait aux droits de propriété.
Donald Trump silencieux
Aux États-Unis, l’administration Trump est restée prudente, affirmant avoir besoin de « consulter toutes les parties » et d’attendre « toute décision de la justice israélienne », advenant que la loi soit contestée en cour.
Le nouveau président américain avait critiqué la position de l’administration Obama qui s’était abstenue lors d’un vote sur une résolution réclamant l’arrêt de la colonisation israélienne, à l’ONU.
Donald Trump, qui s’était alors rangé du côté d’Israël, avait […]
Radio-Canada / AFP / Associated Press / Euronews