Cela fait des années maintenant, plus de 12 ans, que nous dénonçons la dangerosité de l’alimentation industrielle avec ses listes interminables de produits chimiques, d’additifs alimentaires et d’auxiliaires technologiques sans oublier les pesticides, les antibiotiques et autres hormones contenus dans les produits eux-mêmes. On en veut pour preuve cette vidéo réalisée en 2008 concernant le livre exceptionnel de Claude et Lydia Bourguignon, Le sol, la terre et les champs, que tout le monde devrait avoir dans sa bibliothèque. Nous avons utilisé d’ailleurs pour cette vidéo le livre de feue Corinne Gouget, Additifs alimentaires Danger. Un livre particulièrement important que tous les parents devraient avoir à portée de main au moment d’effectuer tout achat alimentaire.
La situation n’a pas changé car bien que les autorités sachent que ces produits sont cancérigènes et qu’ils augmentent le taux des maladies cardio-vasculaires, ils ne seront pas interdits ; on demandera juste aux gens de faire attention lorsqu’ils achètent ces produits empoisonnés !!! Pourtant la logique voudrait que l’État et sa toute-puissance interdise immédiatement la commercialisation de ses produits toxiques mortifères. Ce même état qui est beaucoup plus prompt à éborgner des Gilets jaunes, à leur arracher mains et pieds et à les jeter en prison par centaines…
Les chercheurs ont observé une association entre la part d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire des participants et un risque accru de maladies cardiovasculaires.
Manger des saucisses ou des soupes déshydratées pourrait augmenter le risque d’accident vasculaire cérébral ou même d’infarctus : c’est ce que conclut une étude de l’Inserm, publiée jeudi. Cette étude, qui s’est penchée sur les aliments qu’on appelle « ultra-transformés », porte sur plus de 100 000 Français volontaires qui participent régulièrement au projet Nutrinet-Santé.
Ces dernières années, les chercheurs avaient déjà établi un lien entre les aliments ultra-transformés et les risque de cancers, de troubles digestifs, et conclu aussi à une hausse de la mortalité. Cette fois-ci, ils se sont penchés sur les maladies cardiovasculaires, toujours en étudiant ce que mangent les 100 000 Français qui participent au projet Nutrinet. Ils ont regardé ce qu’on appelle les aliments ultra-transformés : sodas, barres chocolatées, lasagnes…Poêlées de légumes, sodas…
Les aliments considérés comme « ultra-transformés » ne concernent pas forcément tout les plats préparés : on y trouvera également du jambon, des poêlées de légumes cuisinées, en clair, tous les aliments qui ont subi plusieurs procédés de transformation et qui souvent contiennent des additifs, comme l’explique Mathilde Touvier, directrice de recherche Inserm : « Ces aliments ont subi plusieurs procédés de transformation, cela peut être de l’hydrolyse, de l’extrusion, de l’hydrogénation. La plupart contiennent des additifs comme des colorants, des émulsifiants, des texturants », précise la directrice de l’équipe de recherche qui a participé à l’étude.
« Les jambons sur le marché, y compris chez le charcutier »
Un plat préparé sans additifs, congelé ou pas, ne fait pas partie de ces aliments dits « ultra-transformés ». Par exemple, « la plupart des jambons sur le marché, y compris chez le charcutier, contiennent des nitrites », ce qui fait tomber ces produits dans la catégorie des aliments ultra-transformés explique Mathilde Touvier.
L’équipe de recherche a observé « une association entre la part d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire des participants et un risque accru de maladies cardiovasculaires, à la fois coronarienne comme l’infarctus du myocarde et les maladies…
Photo d’illustration : les chercheurs sont prudents et ne veulent pas conclure à un lien clair de cause à effet. (ROLAND WEIHRAUCH / DPA)