Aujourd’hui, nous observons une fracturation de la société, provoquant des relations conflictuelles au sein des familles, des amis et des couples. Une fracturation encouragée par un exécutif censé rassembler les français, mais qui divise comme jamais la société depuis au moins l’affaire Dreyfus. Macron le monarque, qui divise la société pour mieux rassembler son camp, et ce, avec comme ligne de mire la présidentielle de 2022.
« Je suis non-vacciné ». Dire cette phrase à votre entourage pourrait vous valoir de nombreux ennuis. Pourtant, il s’agit simplement de respecter un choix personnel, ainsi que le consentement libre et éclairé prévu par le code de la Santé publique et de la loi dite « Kouchner » de 2002 qui dit ceci « Aucun acte médical, ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Or, on ne peut arriver à convaincre de l’efficacité d’un vaccin expérimental – en phase 3 et jusqu’en 2023 – à des millions de personnes par le chantage, la contrainte, la ségrégation sociale, les mensonges du gouvernement, et la vindicte médiatique.
Oui, certains ne veulent pas être vaccinés car ils ne veulent pas prendre de risque sur leur santé pour un vaccin qui n’est qu’expérimental, et de la non-prise en charge des laboratoires pharmaceutiques en cas où des effets secondaires se manifesteraient (thromboses, myocardites entre autres). De plus, nous apprenons par l’affaire du PfizerGate, que le groupe Ventavia, qui a été chargé par Pfizer d’évaluer l’efficacité du vaccin, aurait « falsifié des données » et « tardé à assurer le suivi des effets secondaires ». Taïwan a même arrêté la vaccination au Pfizer à la 2eme dose aux au 12-17 ans justement à cause des effets secondaires. Ne pas être vacciné ne veut pas dire mettre en danger la vie des autres, au fur et à mesure que les effets secondaires du vaccin se multiplient, c’est plutôt le contraire qui serait vrai. Aussi vrai que le virus soit très peu mortel, et qu’il touche principalement, des personnes âgées ayant déjà des comorbidités ; et que tout de manière « il faudra vivre avec le virus » pour paraphraser le professeur Didier Raoult.
Parce que non-vacciné, on peut être suspendu de ses fonctions si on travaille dans certains secteurs de la fonction publique, notamment dans le médical. Voire, on ne peut accéder à certains emplois.
Par ce statut de non-vacciné, on ne peut se rendre dans les bars, les restaurants, les manifestations culturelles et même à l’hôpital public alors que ces personnes contribuent au budget de l’État par l’achat de produits via la TVA.
En tant que non-vacciné, on subit une chasse aux sorcières de la part du gouvernement digne du Maccarthysme. Une chasse aux sorcières approuvée et relayés par les « chiens de garde » des médias, et par les citoyens atteints de psittacisme, répétant en boucle la propagande sans avoir une once de critique et acceptant toutes les dérives autoritaires et les déclarations les plus folles.
En voici une liste non exhaustive.
Un groupe de sénateurs socialistes, voulait mettre en place la vaccination obligatoire, avec des sanctions à la clé pour les récalcitrants, d’après Bernard Jomier, rapporteur de la proposition de loi. Fort heureusement, cette proposition fut rejetée par le Sénat. Mais la gauche n’a pas dit son dernier mot. 15 présidents socialistes, veulent retirer le RSA aux salariés non-vaccinés qui ont été suspendus à cause de l’obligation vaccinale, estimant que ce n’était pas aux départements de payer mais à l’État. Jean Jaurès se retournerait probablement dans sa tombe.
On a bien entendu eu Michel Cymès, qui a attaqué de manière virale les non-vaccinés, en les culpabilisant et les traitant presque de criminels. Ce qui ne l’empêchera pas, lui le double vacciné, d’attraper à son tour le virus. Pas de chance !
Les médias ne sont pas à épargner. Nous avons Cnews qui lors de l’intervention publique du maire de Nice Christian Estrosi, avait présenté cette bande d’info sur l’écran : « Antivax : Comment s’en débarrasser ? ». Pourquoi pas en les mettant dans des camps de concentr… pardon… des centres d’internement ?
Autre exemple, celui du « journaliste » Christophe Barbier, qui a récemment déclaré sur BFM-TV (ou « Propagande TV ») qu’il fallait « transformer le passe sanitaire en passe vaccinal » pour priver les non-vaccinés de certaines activités sociales. Mais là où notre Cricri à l’écharpe rouge va plus loin que le gouvernement, il propose « une obligation juridique » qui rendrait la vaccination obligatoire, de récolter les noms des non-vaccinés dans un fichier et d’« envoyer des brigades » aller frapper à leurs portes. Autant d’idées qui rappellent certaines heures pas si éclairées de notre histoire qui tendent un bras tendu et levé vers l’avenir.
Depuis ses déclarations, le hashtag #KlausBarbier (ref. à Klaus Barbie) est apparu sur Twitter et fait führer fureur.
🚨Christophe Barbier (BFMtv)🚨
« La bonne solution, c’est de transformer le passe sanitaire en passe vaccinal »
« On peut demander à ceux qui ont les noms des non vaccinés de donner ces fichiers à des brigades, à des agents , à des équipes, qui vont aller frapper à leur porte » pic.twitter.com/xptVnvqnpr
— BalanceTonMedia (@BalanceTonMedia) November 5, 2021
Mais la folie covidiste dépasse notre hexagone. Pendant que la Guadeloupe sombre dans le chaos à cause du passe sanitaire et des restrictions gouvernementales, en Autriche, le gouvernement d’alliance libéral-conservateur et écologiste (Die Grünen ou Les Verts) remet en place un confinement, mais cette fois, uniquement pour les non-vaccinés, ainsi que d’un couvre-feu. Voyant certainement la mesure difficilement applicable, il s’est ravisé pour un confinement général. Le gouvernement prévoit également d’imposer l’obligation vaccinale à partir du 1er février 2022. Une mesure qui ne manquera pas de cristalliser davantage les Autrichiens.
Plus grave encore, aux Pays-Bas, l’annonce d’un nouveau confinement a entrainé des manifestions anti-passe sanitaire à Rotterdam qui ont conduit à ce que la police tire à balles réelles. Heureusement, aucun mort, et sept blessés.
Manifester contre un apartheid sanitaire et contre les atteintes aux libertés les plus fondamentales, s’expose à risquer sa vie dans certains pays d’Europe. Non, nous ne sommes pas en Russie, ou en Biélorussie, mais en Europe de l’Ouest, non loin de la Cour de la Haye (la Cour internationale de Justice), dans l’Union européenne. Cette Union européenne qui aime donner des leçons de démocratie à la terre entière, mais minimise les dérives les plus dangereuses, menaçant la paix et la cohésion sociale en son sein.
Après tout, en France, appartenant à cette Tour de Babel des Temps modernes, nous avons déjà eu comme précédant le mouvement des Gilets Jaunes avec pour bilan : 11 morts, plus de 4000 blessés, et plus de 10 000 arrestations.
Décidément, “Je suis Charlie” n’est plus qu’un lointain souvenir.