On le savait, c’était évident malgré les nombreux mensonges du pouvoir ou la mise en scène pathétique de plongée dans la Seine de la part de la ministre ou de la maire de Paris. La Seine est sale, c’est un bouillon de culture, ils ont quand même laissé des nageurs s’y baigner pour ne pas se ridiculiser suite à la dépense de 1400 millions d’euros pour la nettoyer, un véritable scandale d’État ! Heureusement qu’il est question de sportifs en parfaite santé, pour la même chose des bébés ou des personnes âgées fragiles finiraient au cimetière. Nous sommes gouvernés par des cinglés, des dangers publics.
Adrien Briffod se souviendra de ses 30 ans. Ce samedi, au lendemain de son anniversaire, le triathlète romand a dû déclarer forfait pour l’épreuve du relais mixte, qui se disputera lundi à 8h.
Le Vaudois qui avait manqué sa course individuelle (49e à 8’48” du vainqueur) doit renoncer au départ en raison d’une infection gastro-intestinale. Selon Hanspeter Betschart, médecin-chef de Swiss Olympic, il est impossible de dire si l’infection de Briffod est liée à la qualité de l’eau de la Seine, laquelle a fait polémique avant les épreuves individuelles. «Un sondage mené auprès de mes collègues d’autres pays n’a jusqu’à présent révélé aucune accumulation de maladies gastro-intestinales chez les athlètes qui ont pris le départ de la course individuelle mercredi dernier», explique Betschart.
Vaccin et comprimés
Même analyse du côté d’Adrien Briffod: «Je ne sais pas vraiment si mon état est lié à la qualité de l’eau de la Seine», déclare-t-il. Mais la question se pose quand même. «Astérix», c’est son surnom, avait été «coulé» par un adversaire durant l’épreuve individuelle. Cathia Schär avait aussi bu la tasse, heureusement sans conséquences sur sa santé. «Nous sommes préparés, confie la triathlète de Mézières (VD). J’ai fait le vaccin contre le choléra et on reçoit des comprimés contre certaines infections pour ne pas tomber malade durant les épreuves individuelles.»…