Quel que soit X, on tient à vous le rappeler, une très grosse crise beaucoup plus violente que celle de 2008 nous attend dans un futur proche. Ce n’est un secret pour personne, on n’a utilisé aucun tarot et aucune boule de cristal pour le savoir. Il suffit juste de connaître le système financier moderne afin de comprendre qu’il n’est pas viable et que ses excès le mèneront à sa faillite inéluctable ; ce n’est donc pas une question de faillite ou pas faillite mais bien de : quand est-ce que ce système chutera ?
Dans le sillage de la correction de Wall Street, l’indice CAC 40 a perdu 5,33% cette semaine.
Malgré des fondamentaux économiques positifs, les investisseurs s’inquiètent d’un éventuel faux pas des banques centrales.
Après des mois de faible volatilité, ponctués par des hausses ou des baisses dépassant rarement 1 %, les bourses mondiales viennent d’enregistrer l’une des pires semaines de ces dernières années. Jeudi soir, elles perdaient pas loin de 6.000 milliards de dollars de capitalisation depuis le pic atteint le 28 janvier. Soit une baisse de 6,81 %.
La sanction a été particulièrement forte pour Wall Street . Vendredi en fin de journée, le Dow Jones perdait 6,90 % en cinq séance, un choc plus violent qu’en août 2015. C’est la plus forte baisse du marché américain depuis octobre 2008. Depuis le 26 janvier, la correction est significative : -10,84 % pour le Dow Jones et – 10 % pour le S&P 500. L’Asie et l’Europe ne sont pas épargnés. L’indice Nikkei a plongé de 8,13 % cette semaine et de 11,4 % depuis le 23 janvier, alors que l’indice chinois CSI 300 a chuté de 10,08 %, sa plus forte baisse depuis août 2015. En Europe, l’indice CAC 40 a aussi perdu 5,33 %, sa plus mauvaise semaine depuis janvier 2016.
Une correction technique
Une correction brutale qui trouve son origine dans un mélange de phénomènes techniques et psychologiques, plus que dans les […]
Pierrick Fay – Les Échos