Ses partisans, dont le nombre se réduit comme une peau de chagrin, vont certainement, comme toujours, crier au complot et céder à la victimisation ; pourtant il suffisait juste de ne pas citer le nom de la présumée victime, la jetant ainsi en pâture à ses trolls.
L’islamologue suisse est mis en examen pour des viols commis sur cinq femmes. Il avait révélé l’identité de l’une d’entre elles dans un livre et à la télévision.
La cour d’appel de Paris a confirmé jeudi 3 février la condamnation à une amende de l’islamologue suisse Tariq Ramadan pour avoir révélé dans un livre et à la télévision l’identité d’une des femmes qui l’accusent de viol.
Tariq Ramadan, mis en examen pour des viols commis sur cinq femmes, qu’il conteste, a été condamné à une amende de 1000 euros pour avoir donné le véritable nom de celle qui se présente dans les médias comme «Christelle» et l’accuse de l’avoir violée dans une chambre d’hôtel à Lyon en 2009. En novembre 2020, en première instance, il avait été condamné à 3000 euros d’amende, dont 2000 avec sursis.
« Une dynamique positive »
Dans le livre de Tariq Ramadan «Devoir de vérité», sorti en septembre 2019, le vrai nom de «Christelle» est cité 84 fois. Tariq Ramadan l’avait aussi notamment prononcé lors d’un entretien sur BFMTV-RMC. Son avocat, Me Ouadie Elhamamouchi, a évoqué «une dynamique positive» pour son client et fait part de sa «satisfaction» d’avoir fait diminuer le montant de l’amende. «C’est évidemment une satisfaction, ils étaient venus plaider à six avocats devant le tribunal et en soulevant mille et un moyens qui ont tous été rejetés une fois de plus par la cour d’appel. Le parquet a donc eu raison de poursuivre Tariq Ramadan.» A réagi pour sa part l’avocat de «Christelle», Me Eric Morain…