Il serait véritablement puéril et inexcusable de croire aux chiffres officiels balancés par le régime actuel mais quand bien même ces 116 vies auraient été épargnées depuis le 1er juillet 2018 – ce qui reste à prouver d’autant que ça fait plusieurs mois que plus de 60 % des radars ont été neutralisés – qu’en est-il des dizaines de milliers de vies massacrées, chaque année, par l’industrie pharmacochimique ? Qu’en est-il des 5000 morts par an dont on ne parle jamais et qui sont dues aux maladies nosocomiales que les patients contractent à l’hôpital à cause d’une hygiène déficiente, elle-même en rapport avec le manque de moyens. Nous pouvons ajouter à cela, comme vous pouvez le constater sur l’image à la une, le mésusage médicamenteux ou bien les effets secondaires de ces mêmes médicaments… C’est un véritable holocauste pharmacochimique qui se répète chaque année, alors que nous n’avons observé aucun plan national pour y remédier !
Le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine est tombé à 3.259 tués en 2018, soit un plus bas historique.
Ce résultat sonne comme une victoire personnelle pour le Premier ministre Édouard Philippe, qui est à l’origine de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires : selon lui, 116 vies ont été épargnées depuis le 1er juillet. Il n’y a jamais eu aussi peu de tués dans des accidents de la circulation. Le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine a atteint un plus bas historique en 2018, avec 3.259 tués, soit neuf de moins que le précédent « record » de 3.268 morts enregistré en 2013. Par ailleurs, 116 vies ont été épargnées sur les routes secondaires abaissées à 80 km/h au 1er juillet, a détaillé ce lundi Premier ministre Édouard Philippe, défendant cette mesure très contestée, pour laquelle il a toutefois jugé « légitime de discuter » dans le cadre du Grand débat national.
Dès le 15 janvier, lors d’un débat à Grand-Bourtheroulde (Eure), Emmanuel Macron s’était déclaré ouvert à des aménagements pour faire en sorte que la réforme soit « mieux acceptée ».« Il serait fou de baisser le niveau d’ambition »
Après trois années consécutives de hausse entre 2014 et 2016 – du jamais-vu depuis 1972 -, puis une quasi-stagnation en 2017 (3.684 morts, dont 3.448 en métropole), le gouvernement a décidé d’abaisser la vitesse au 1er juillet 2018 sur 400.000 kilomètres de routes secondaires à double sens sans séparateur central, malgré une large fronde d’automobilistes, de motards et d’élus.
Évoquant la contestation de cette mesure, qui a redoublé en fin d’année dans le cadre du mouvement des « Gilets jaunes » et poussé l’exécutif à inclure ce thème dans le Grand débat national, le Premier ministre a jugé « légitime de discuter du sujet, mais il serait fou d’abaisser le niveau d’ambition », a-t-il estimé.« Quand nous avons pris cette décision avec le gouvernement, avec le président de la République, nous avons pris nos responsabilités. Nous avons pris une décision que nous savions impopulaire (…) mais qui ne nous paraît pas remettre en cause la façon dont nos concitoyens peuvent se déplacer et qui produit des résultats. Nous sommes fiers des résultats, de ces vies épargnées », a-t-il déclaré.
« Avant la fin du débat, après le débat, chacun devra prendre [ses responsabilités] en les assumant devant les Français », a-t-il lancé.60% du parc radars a été détérioré ou détruit
Tous les autres indicateurs sont également à la baisse : le nombre d’accidents (-4,8%), le nombre de blessés (-5,4%), le nombre de blessés hospitalisés (-24,8%).
Ces résultats auraient pu être meilleurs sans les dégradations de radars enregistrés dans le cadre du mouvement des « Gilets jaunes », estime le gouvernement, selon lequel l’Observatoire national interministériel de sécurité routière (ONISR) a calculé que « 60 vies supplémentaires auraient pu être épargnées entre novembre et décembre ».
Selon le ministère de l’Intérieur, 60% du parc radars a été détérioré ou détruit.
Photo d’illustration : Depuis l’application de la limitation à 80 km/h sur les routes secondes au 1er juillet, 116 vies ont été épargnées. (Crédits : Regis Duvignau)
La Tribune / AFP