Les restrictions covidistes ont détruit un grand nombre de personnes les plongeant dans la pauvreté. Au prétexte de soigner les gens on les jette dans les bras de la précarité qui est synonyme de plus de maladies…
« Brandissant la pandémie comme prétexte, les autorités de certains pays ont pris des mesures de sécurité sévères et des mesures d’urgence pour réprimer les voix dissonantes, abolir les libertés les plus fondamentales, faire taire les médias indépendants et entraver le travail des organisations non gouvernementales », a regretté le chef de l’ONU dans son discours annuel devant le Conseil des droits de l’homme (CDH).
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« Faillite morale »
La Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a également dénoncé “les restrictions illégitimes des libertés publiques (et) l’utilisation excessive des pouvoirs d’urgence” dans le cadre de l’épidémie.
« L’usage de la force ne mettra pas fin à cette pandémie. Envoyer les critiques en prison ne mettra pas fin à cette pandémie », a-t-elle martelé, sans toutefois mentionner de pays.
Le Covid-19 a également « aggravé les vulnérabilités » et bouleversé la vie de centaines de millions de familles qui ont perdu un emploi ou vu leurs revenus s’effondrer, s’est inquiété M. Guterres.
« La pandémie a affecté de manière disproportionnée les femmes, les minorités, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les réfugiés, les migrants et les peuples autochtones » et « l’extrême pauvreté gagne du terrain », a-t-il relevé.
« Des années de progrès en matière d’égalité des genres ont été réduites à néant », a-t-il dit.
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Photo d’illustration : Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est exprimé au cours d’une conférence de presse ce lundi. ©Reporters / DPA
AFP
22 février 2021