En réalité tout ceci est très logique : vu qu’ils ne savent pas gérer une région ni une commune toute simple d’ailleurs, le système leur donne la gestion de la Nation toute entière. Ainsi, ils pourront appliquer leurs stratégies de faillite à une échelle encore plus grande avec une capacité de nuisance qui l’est encore plus…
ÉPINGLÉE – Retards de paiements, épargne nulle, sous budgétisation… Un audit de la nouvelle région Aquitaine/Limousin/Poitou-Charentes (ALPC) a mis au jour la “situation financière alarmante” de la région Poitou-Charentes, tandis que l’opposition de droite a émis “un sérieux doute” sur la sincérité des comptes et demandé à son ex-présidente PS, Ségolène Royal, alors aux manettes, de “s’expliquer. La Chambre régionale des comptes est saisie.
C’est sans doute une conséquence de la fusion des régions : il a fallu mettre son nez dans les comptes. Et parfois, des petites surprises apparaissent. Ainsi, un audit de la nouvelle région Aquitaine/Limousin/Poitou-Charentes (ALPC) a mis au jour la “situation financière alarmante” d’une des mariées, l’ex-Poitou-Charentes, tandis que l’opposition de droite a émis “un sérieux doute” sur la sincérité des comptes et demandé à son ex-présidente PS, Ségolène Royal, de “s’expliquer”.
L’audit a été commandé par le président PS de la grande région Alain Rousset. Il a souligné les ratios financiers “performants” de la nouvelle région ALPC à la veille de la fusion (31 décembre 2015), mais masquant des “hétérogénéités”, en particulier une “forte dégradation” de la situation de Poitou-Charentes. Au point que, sans la fusion des trois régions, “nous serions vraisemblablement en train de constater la faillite et la banqueroute de la région” Poitou-Charentes, a affirmé le président de la commission des Finances d’ALPC, Olivier Chartier (Les Républicains), en présentant à la presse les résultats de l’audit mené par Ernst & Young.
Epargne nulle, retards de paiements, dépenses pas inscrites“Points noirs” de l’audit concernant le Poitou-Charentes: des retards de paiements s’élevant à 132 millions d’euros, et qui avaient déjà été révélés en février par Alain Rousset. Mais aussi une épargne “quasi-nulle” avec un taux net de 0,05%, une sous-budgétisation, “des dépenses qui ne sont pas inscrites au budget en fonction de la réalité des besoins”, a énuméré pour sa part le vice-président de cette commission de Finances, le PS Florent Boudié.
Le cabinet relève aussi, parmi les emprunts, “56 millions d’euros à très haut risque” qui nécessiteront un plan de désengagement, et 46 millions d’euros d’emprunts “à risque”. Pèsent, enfin, deux crédits-bails pour le renouvellement de TER, obérant la capacité de désendettement. “C’est une gestion absolument pas maîtrisée, et qui connaît une accélération de sa dégradation très forte” depuis 2013, a résumé Florent Boudié. Olivier Chartier a déploré un “volontarisme politique” en forme de “fuite en avant, un tas de sable de dépenses reportées à des années ultérieures pour éventuel financement”. Il a émis “un sérieux doute sur la sincérité des comptes présentés à l’époque”.
La Chambre régionale des comptes, saisie, devrait rendre un rapport à l’automne. C’est au juge des comptes, qu’il reviendra d’apprécier “d’éventuelles responsabilités”, et d’engager le cas échéant des procédures, ont indiqué les élus. Un complément d’audit va également être réalisé. L’ancien premier-vice président PS de Poitou-Charentes et proche de Ségolène Royal, Yves Debien, a dans un communiqué jeudi rappelé que l’étude d’Ernst & Young est un simple “audit flash réalisé en quelques semaines”, qui “ne peut donner une appréciation sur la gestion” de la région. Il a déploré “qu’on cherche à faire oublier les succès des politiques conduites par la Région, sans augmentation d’impôt, grâce à une maîtrise des dépenses”.
Metronews