Comme on pouvait s’y attendre, et ce sera le cas pour tous les pays qui ont massivement vacciné, une surmortalité est observée en Suisse en 2022. Bien entendu, évidemment, bien sûr, les autorités ne feront jamais le lien entre cette surmortalité et les effets indésirables de la vaccination anti-Covid-19 ! C’est tellement catastrophique qu’ils sont obligés de trouver d’autres prétextes stupides comme la canicule ou n’importe quel autre argument sans queue ni tête. Il faut dire que ceux qui ont pris la décision de vacciner tout le monde avec un produit foireux et défectueux sont ceux-là mêmes qui s’expriment sur cette mortalité ! C’est bien plus qu’un conflit d’intérêts, cela revient à être juge et partie.
Depuis onze semaines déjà, la Suisse connaît une surmortalité qui se monte à 1700 décès. C’est ce que révèle l’Office fédéral de la statistique (OFS). Actuellement, l’écart entre les prévisions et la réalité est extrême. Dans le détail, en 2020, 1500 personnes de plus que prévu étaient décédées jusqu’au mois d’août, en 2021, ce chiffre était de 1300 personnes, et cette année, avec déjà 3000 décès supplémentaires, il a doublé.
Une partie de l’explication réside dans le fait que l’OFS avait prévu pour cette année un «déficit de décès» après les surmortalités des deux dernières années et avait ainsi fixé les valeurs attendues à un niveau plus bas. Or, il y a eu encore plus de morts au cours des trois mois d’été que pendant les mois d’été 2021 ou 2020.
Canicule et Covid comme explication
L’épidémiologiste Christian Althaus, de l’Université de Berne, suppose que l’été caniculaire et le Covid sont à l’origine de cette surmortalité. «C’est justement la combinaison des deux facteurs qui pourrait être mortelle», rapportent les journaux de Tamedia. Des études ont ainsi montré qu’une infection par le Covid augmente massivement le risque de maladies cardiovasculaires. Les personnes concernées sont donc également plus vulnérables aux effets de la canicule.
L’épidémiologiste Martin Röösli ajoute: «De mon point de vue, il est tout à fait possible que les anciens malades du Covid aient moins bien supporté la chaleur». Les 1700 décès supplémentaires des onze dernières semaines sont en tout cas «inquiétants», d’autant plus qu’il est difficile d’estimer comment la situation va évoluer dans les mois à venir.