La valse des cinq cents euros !
Michel Sapin, le socialiste, vient de donner une fois raison que la France amuse l’Europe, quand elle ne l’agace pas ! Son argumentation très lourde contre l’existence du gros billet européen qui ne saurait accompagner l’acheteur au marché signifie que le peuple est estimé devoir, comme on dit, faire ses courses, jouer ses illusions au tiercé et non point, comme nous l’avons vu en Allemagne, achever de payer sa Mercedes, en sortant de la banque, billets en poche ! Deux peuples que sépare un fleuve et qui ne se rencontrent pas, comme dans un passage du philosophe et savant Leibnitz pour effacer leur différence linguistique en disant : et maintenant calculons !
Ce Pape qui ne dit pas son chiffre, ce dernier étant toujours dans la légitimité intacte du dernier dont la démission semble un leurre, nous informe que la religion elle-même ne rend plus la monnaie et qu’elle fait crédit au régime communiste et au Confucianisme régissant traditionnellement la Chine, du moins dans le cadre où les Jésuites, dont est le Pape François, ont présenté, sinon orienté, cette doctrine fort peu théologique mais pratique ! Si ce chef religieux est satisfait du progrès humain, il n’ y a point de chance que le fantôme d’un de ses prédécesseurs qui condamna en latin le communisme – ce qu’il ne fit pas, contrairement à ce qui est ânonné, du fascisme ou du national-socialisme dont le nom ne fut jamais prononcé dans la lettre destinée au seul épiscopat allemand, intitulée Mit brenender Sorge, « avec un souci brûlant », qui n’était qu’une inquiétude – l’arrête sur le chemin de la réconciliation avec le monde. À cet égard, la phrase de Marx revient, au Ciel ou dans les Enfers, que pour ceux qui nous gouvernent si mal le véritable dieu est l’or ! Il monte, et le reste descend ! Et nos billets s’engouffrent, comme des petits rats de l’Opéra, dans les coulisses de l’Économie ! rira bene che rira ultimo, si jamais l’un de nous peut tenir jusqu’à la fin de cette agonie, non de l’Occident, comme l’écrivent les optimistes, mais du monde entraîné dans la danse.