C’est toujours intéressant de voir les gens se réveiller devant la très violente réalité de la pédophilie et de la législation française. Les gens en général pensent que nous vivons dans un pays civilisé et que les enfants sont ultra protégés alors que c’est exactement l’inverse qui se passe dans le monde réel, et c’est précisément dans les tribunaux que l’on peut s’en rendre compte. Alors, lorsqu’ils commencent à comprendre et qu’ils sont confrontés à cette douloureuse réalité, le choc est violent et la dénonciation véhémente et enflammée. Il serait temps que cet éveil populaire s’élargisse au plus grand nombre afin de réagir correctement face à ce scandale inhumain.
La comédienne est à l’affiche du film « Un homme parfait », diffusé mercredi soir sur France 2. Elle y joue Daphné, une mère protégeant ses filles contre un père accusé de les abuser.
« Ça me rend malade. À cinq ans, on estime que l’on est capable de dire non. » La comédienne Odile Vuillemin a évoqué une réalité douloureuse sur le plateau de “C à vous”, sur France 5, mardi 19 mars. La comédienne y était invitée pour parler du téléfilm Un homme parfait, diffusé mercredi soir sur France 2.
Une œuvre coup-de-poing traitant de l’inceste sur mineurs, dans laquelle elle interprète Daphné, une mère se battant contre son mari, accusé d’abus sexuels sur leur fille. Dans sa conclusion, Un homme parfait souligne le flou juridique autour de la notion de consentement sexuel, y compris pour les enfants les plus jeunes.« C’est proprement ahurissant »
« La notion d’inceste n’a été introduite dans le Code pénal que le 14 mars 2016. Et ce n’est que depuis 2010 que les enfants de moins de 5 ans sont automatiquement considérés comme des victimes », développe la présentatrice Anne-Elisabeth Lemoine. « Au delà des cinq ans, le législateur n’exclut pas d’office qu’il puisse être consentant. C’est proprement ahurissant. »
Inceste : au-delà de 5 ans le législateur n’exclut pas d’office que les enfants puissent être consentants à des actes sexuels. @OdileVuillemin révoltée par la loi. #CàVous
L’évocation des faits interpelle et indigne les invités de l’émission. “Ça me rend malade, c’est-à-dire qu’à 5 ans, on estime qu’un gamin est capable de dire non à son père, ou à n’importe qui. Et que s’il ne dit pas non, en fait, il est consentant”, réagit, révoltée, Odile Vuillemin. “Oui, c’est ignoble”, conclut-elle.