La campagne de vaccination par le vaccin ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole), dédiée aux nourrissons de 11 mois, a été un échec total. Cette campagne a connu un cafouillage indescriptible qui a accru la méfiance des parents et entraîné leur désaffection. Encore une fois, le ministère de la santé s’est illustré par un déficit de communication et a avancé en guise de blanc-seing la conformité du vaccin par rapport aux recommandations de l’OMS, comme si cette référence pouvait apaiser les craintes de ceux qui n’ignorent pas la proximité douteuse de cette organisation internationale avec l’industrie pharmacochimique. De plus ces campagnes massives ciblant, à la chaîne, des bébés dont on ignore les particularités sur le plan de leur constitution physique et de leur état de santé en général, exposent à des accidents pouvant être évités pour peu que la prudence soit au centre des préoccupations des personnels de santé. Il faut dire aussi que les nombreux décès survenus après ce type de vaccination, le dernier remontant à quelques jours et s’étant produit à Tizi-n’Bechar dans la wilaya de Sétif, deux heures seulement après que le nourrisson ait été piqué, ne sont pas pour susciter le moindre enthousiasme. Dans ce cas précis, l’enfant a reçu deux vaccins, un vaccin de rattrapage (le DTCoq, devant être fait à 5 mois) et le ROR. On ne peut passer sous silence l’intervention ahurissante du directeur de la Santé, de la population et de le réforme hospitalière de la Wilaya de Sétif qui a aussitôt dédouané le vaccin en affirmant droit, dans ses bottes, que le vaccin est étranger au décès et ce, avant même l’autopsie et les enquêtes administrative et judiciaire.
Rappel :
https://www.youtube.com/watch?v=Mt1WJO9JV-4